Au delà de l'aspect purement ludique de l'expérience, c'est l'impact thérapeutique qui motive et sous tend ma démarche :
Comment la parenthèse musicale peut elle améliorer la condition du patient ?
Les réponses sont multiples, de la plus simple à la plus indirecte :
-Oublier un instant où l'on est (institution médicale) et pourquoi (souffrance).
En y proposant un "concert", j'ai transformé un gymnase de rééducation en "auditorium" (au sens large) ce qui modifie positivement la perception du lieu vers quelque chose de positif.
Les patients présents étaient alors "spectateurs et acteurs" d'une expérience musicale et non plus en situation de "soins"... de leur point de vue toutefois.
Car offrir une distraction, c'est aussi donner quelque chose, donner du soin à l'autre.
Il ne s'agit pas seulement de projeter une vidéo de spectacle ou d'écouter un disque.
Je crois que l'interaction humaine est capitale dans le processus.
A condition que la prestation soit de qualité (choix des titres, execution, interprétation, interactions...)
C'est là que pour moi se trouvait le risque pris.
Mais selon les premiers retours, le résultat a été positif.
Je compte m'appuyer sur ce genre d'expérience pour proposer un outil thérapeutique supplémentaire (collectif ou individuel) à mon activité.
Evidement, et de façon plus subjective, le plaisir pris, echangé, donné et reçu est le pivot du succès de l'entreprise...
Et (scoop) je vais m'inscrire en début d'année à un Diplome Universitaire de Musicothérapie à Toulouse (session en septembre 2021...)
Histoire d'inscrire tout cela dans un cadre solide.
Reste à peaufiner la playlist, travailler l'exécution et surtout, SURTOUT, prendre du plaisir à faire ça !
Mais en cela, j'ai confiance, le ukulélé est un formidable compagnon de gros kif !