Bonjour à tous et toutes, je suis Rhô, j’ai 50+, je vis en Charente-Maritime et je vais vous conter ma petite histoire musicalo-ukuleleienne.
Ancien joueur d’harmonica, instrument que je « kiffe a d’onf » j’ai dû arrêter, car de gros vilains acouphènes me rendaient le son mélodieux de l’armo insupportable, j’ai dit adieu à Hohner, Lee Oskar et Suzuki … Plus de musique pour moi, finito, basta, terminato, pour toujours ! Bien.
Bien ? Non pas bien du tout, sans musique on s’ennuie, et écouter la musique des autres ne remplacera jamais celle que l’on peut jouer soi-même.
Après quelques années de diète musicale, je me suis dit « crotte ! Ça me manque il faut que je trouve un nouvel instrument à apprivoiser, un qui ne m’éclatera pas les esgourdes. » Pourquoi pas un instrument à cordes c’est doux le son d’une corde amoureusement pincée au-dessus de sa caisse de résonance en bois chaud et soyeux. Et pourquoi pas un ukulélé ? C’est joli, c’est petit, ce n’est pas trop cher, c’est tout comme un harmonica, non ? NON… pas assez sérieux, je suis un monsieur non de bleu, il me faut du lourd, du qui classe, qui brasse de l’air sans en avoir l’air, une contrebasse, une basse ou une guitare, pour le moins.
Me voilà avec une belle basse, mais vas donc régler l’ampli, la basse et tout le bazar pour voir, bon nous verrons quand je serai grand. Sinon j’ai aussi maintenant une belle guitare que j’aime beaucoup douce et sonore, mon prof est sympathique, c’est sûr je vais finir par savoir la gratter comme il faut dans quelque temps, surement.
Mais je ne vous ferais pas languir plus longtemps, voici la fin de l’histoire, ou son véritable commencement
Samedi de solde :
La bruine grisaille les rues mornes et fourmillantes, c’est le jour, le jour du moins 20, 30 voire 50 %.
Moi je suis là avec ma belle, ovins parmi les ovins, le nez collé aux vitrines à la recherche d’un paradis promis, mais perdu d’avance.
Quand tout à coup ! Là derrière la devanture d’un petit magasin de musique, pendu à la paroi, un joli petit ukulélé : EN SOLDE !
Je prends mon courage à deux mains, j’entre dans l’échoppe, je me dirige droit vers un personnage à l’air revêche qui trône derrière le comptoir (le patron surement), je lui désigne le fruit de ma convoitise, je paye et m’enfuie avec mon magot sous le bras, tremblant de plaisir et fier comme Harpagon jaugeant son trésor.
Bon, le plus dur reste à faire : apprendre à en jouer bien sûr, mais surtout expliquer à ma chérie pourquoi je ramène un zonzon de plus à la maison.
La morale de cette histoire ? Assume gros bêta, ça te feras faire des économies.
PS: Voilà, vous savez pourquoi je me présente ce jour à vous, je veux faire partie de la bande, et puis j’ai compris un truc, le Ukulélé c’est comme l’harmonica, c’est petit, facile à transporter, pas trop cher et tu peux vite en sortir de jolies petites rengaines, mais surtout avec un peu de persévérance on peut découvrir un véritable et riche instrument de musique.
RePS : Mon uku est un Ortega RU 5 Tenor
Bonne journée à tous
RHÔ