Auteur Sujet: Les Poupées Gonflées  (Lu 32883 fois)

Ginger

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  • Qui c'est? Une Poupée Gonflée
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Re : Les Poupées Gonflées
« Réponse #30 le: 31 août 2014 à 01:46:02 »
Ukulélé Hooley Festival:


te popaa iti

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Re : Les Poupées Gonflées
« Réponse #31 le: 17 septembre 2014 à 19:13:45 »
J'aime beaucoup. Elles me font un peu penser au 3 chanteuses des 90 C.
Si un jour elles jouent dans la région valentinoise faudra me prévenir.
Le paradoxe de TPI : Comment un individu peut-il être toujours un peu léger et en même temps si lourd ?

Le Duck

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Re : Re : Les Poupées Gonflées
« Réponse #32 le: 17 septembre 2014 à 20:24:16 »
J'aime beaucoup. Elles me font un peu penser au 3 chanteuses des 90 C.
Si un jour elles jouent dans la région valentinoise faudra me prévenir.
En attendant, tu peux toujours te procurer leur cd, tu ne seras pas déçu.

@Ginger:  Dis-donc Poulette, le deuxième, vous allez nous le mitonner bientôt ?
Les articles de fond ne remontent jamais à la surface. (B.V)


Chaîne YT

Thé dansant

Grand Youkoul

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Re : Les Poupées Gonflées
« Réponse #33 le: 17 septembre 2014 à 21:32:30 »
90 C?

Valéry

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Re : Re : Les Poupées Gonflées
« Réponse #34 le: 17 septembre 2014 à 22:03:23 »
90 C?
ah ça t’interpelle quelque part ?

Grand Youkoul

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Re : Les Poupées Gonflées
« Réponse #35 le: 17 septembre 2014 à 22:50:35 »
Je sais pas trop, ça me fait penser à un truc.... c'est le tirant de cordes qu'elles utilisent, c'est ça?

te popaa iti

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Re : Re : Les Poupées Gonflées
« Réponse #36 le: 17 septembre 2014 à 23:54:15 »
90 C?
À la base c'était 3 chanteuses qui s'amusaient sur scène avec des chansons à elles qui vont de drôles à émouvantes (parfois les 2 en même temps). Je ne suis pas sur que le groupe existe encore.
http://coefficient7.free.fr/les90C/accueil.html
Désolé, j'ai rien d'autre sous la main.
Le paradoxe de TPI : Comment un individu peut-il être toujours un peu léger et en même temps si lourd ?

te popaa iti

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Re : Re : Re : Les Poupées Gonflées
« Réponse #37 le: 18 septembre 2014 à 12:29:46 »
Désolé, j'ai rien d'autre sous la main.
Là leur chaine YT, mais y a pas grand chose dessus
https://www.youtube.com/user/les90c
Le paradoxe de TPI : Comment un individu peut-il être toujours un peu léger et en même temps si lourd ?

Tchicatchic

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Re : Les Poupées Gonflées
« Réponse #38 le: 24 novembre 2014 à 18:13:23 »
Joli :


Tchicatchic

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Paris Festival Ukulélé: Les Poupées gonflées (interview)
« Réponse #39 le: 11 mai 2015 à 15:24:01 »

Ginger (chant, ukulélé, concertina), Bebop (chant, accordéon, percussions, guitare), Mélodie (chant,
u-basse).


Poupées à pois

Elles doivent plus aux Frères Jacques ou à Jean Sablon qu’à Roy Smeck. Les Britons adorent :
ça change d’Ain’t She Sweet. Les jazzeux aussi, ça repose des virtuoses. Les manouches itou,
c’est des filles. Parce que des filles qui chantent, à l’ukulélé, des compositions originales en
français, y en a pas des palanquées. Depuis cinq ans, les Poupées gonflées sillonnent la France,
la Belgique, l’Espagne, l’Irlande, l’Angleterre. On les verra pour la première fois à Paris lors du
festival. Ginger dégaine un cigarillo, affiche son sourire 32 bis et devient (très) sérieuse...



Quelle est ta formation musicale ?
J’ai grandi dans la musique classique : école de musique dès 9 ans, leçons  avec mon arrière-grand-
mère, qui était professeur de piano, chant choral et solfège au conservatoire. J’ai fait un peu de
saxophone aussi mais je me suis vite concentrée sur le chant lyrique, baroque et contemporain.
A l’adolescence, j’ai commencé à découvrir le jazz et la chanson française « rive gauche » : Brassens,
Barbara, Ferré d’abord, puis Mireille, Jean Nohain… A 15 ans, j’étais dingue de Bobby Lapointe.

Ça devait créer un léger décalage avec ta génération ?
C’est vrai que je suis complètement passée à côté du rock. Je regardais Les Enfants du rock histoire
d’être un peu en phase avec les copains, mais ce n’était pas mon univers.

Tes premières scènes ?
Petite fille, avec la maîtrise puis avec diverses formations chorales, des concerts dans des églises…
Premier concert : La Passion selon Saint Jean de Bach ! A 18 ans, je me suis vraiment intéressée
au jazz, j’étais fan de Chet Baker et des Double-six. J’ai commencé à travailler des standards et j’ai
intégré un groupe de jazz et bossa nova. Puis j’ai monté un trio vocal, les Ginger Ladies, sur le
répertoire des Andrews Sisters. C’est en repiquant les voix d’oreille que j’ai vraiment appris
l'harmonie. Et c’est là que j’ai commencé à chanter avec Bebop (NDR : accordéoniste et percussionniste
des Poupées gonflées)
, nous étions  accompagnées par des musiciens de jazz professionnels (guitare,
contrebasse). C’était un projet récréatif plus qu’ambitieux : j’avais un travail, des enfants et peu de temps
à y consacrer. Mais ça a existé 10 ans, ça permettait de garder un lien avec la musique.


Poupées rétro (Ricet Barrier), live 2012

« Modifié: 12 mai 2015 à 15:18:00 par Tchicatchic »

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Paris Festival Ukulélé: Les Poupées gonflées (interview)
« Réponse #40 le: 11 mai 2015 à 15:24:14 »


Comment arrive-t-on aux Poupées ?
Avec les Ginger Ladies, j’ai appris « le métier », l’écriture polyphonique... mais j’’avais un peu fait le tour
des standards. J’avais commencé à écrire des chansons pour d’autres, ça me plaisait. Quand j’ai proposé
à Bebop et Titi (NDR : première bassiste des Poupées) de monter un trio « gonflé » et elles ont dit : banco.
 
C’était quand ?
Les Poupées tournent depuis cinq ans. Mais avant, il y a eu près de deux ans d’écriture, puis six mois de
répétitions intensives et de mise en place. C’est un projet sérieux, dans lequel on s’est beaucoup investies.

Pourquoi des compositions originales ?
L’envie d’écrire, tout simplement. J’ai toujours écrit, des poèmes, des textes… pourquoi pas des chansons ?
J’y passe le temps qu’il faut, parfois six mois ou un an, souvent moins heureusement. Je suis une laborieuse !
Et puis ça m’amuse de trouver le bon mot, l’idée rigolote, une chouette mélodie… Le cahier des charges est
assez serré : des histoires de femmes, de l’impertinence, de l’humour, des chansons à chute, une métrique
et des rimes impeccables… faut dire que suis prof de lettres dans mon autre vie.

Comment l’ukulélé arrive-t-il dans le décor ?
Avec quelques bases de piano classique, on peut passer sa vie à lire des partitions (j’ai laissé tomber le piano
depuis longtemps, il ne me sert plus que pour vérifier mon travail d’harmonisation, je n’étais pas très douée..).
Alors que lorsqu’on m’a offert un ukulélé et que j’ai su enchaîner quatre accords, j’ai écrit ma première chanson !
Avec les Poupées, nous voulions nous assumer totalement, nous accompagner nous-mêmes, d’où le choix
d’instruments « modestes » (ukulélé, concertina, percussions…) qui permettent de bouger sur scène.
Un brin de féminisme, peut-être aussi.  Dans la musique, il y a surtout des hommes. Qui t’expliquent gentiment
comment il faut faire. Donc, on s’est prises en main, pour faire comme on voulait, et pour proposer un trio, plus
facile à placer qu'un quintet.

Le premier album est venu très vite.
Moins d’un an après le lancement du groupe, en 2010. Nous avions un répertoire, on avait beaucoup répété, les
premières scènes nous montraient que ça marchait, il fallait y aller. On a tout de suite eu de bons retours. J’avais
envoyé à France Bleu un morceau qui, surprise, a gagné un prix de la composition originale. Quand le disque est
sorti, Philippe Meyer en a fait sa « tocade » sur France Inter, Hélène Hazera nous a invitées à France Culture. Pour
un disque auto-produit, sans maison de disques, ce n’est pas courant. Le premier pressage, à 1000 exemplaires,
s’est écoulé en six mois, uniquement par correspondance et avec les ventes aux concerts.


Les Copines de la femme de mon mari (vidéo-clip, 2010)


« Modifié: 12 mai 2015 à 00:34:55 par Tchicatchic »

Tchicatchic

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Paris Festival Ukulélé: Les Poupées gonflées (interview)
« Réponse #41 le: 11 mai 2015 à 15:24:25 »


Vos concerts sont très théâtralisés…
On essaye de proposer un vrai spectacle, léger, rapide, gai… tout est réfléchi. On travaille avec un metteur
en scène pour la mise en place, les déplacements, les enchaînements… C’est plus l’esprit cabaret que concert
rive gauche. Les tenues à pois, le noir et blanc, sont par exemple venus parce que l’on fait parfois de grandes
scènes, avec des éclairages violents. Graphiquement, c’est plus efficace. Et c’est devenu une signature.

Vous jouez beaucoup ?
Une à deux fois par mois en moyenne, toutes les semaines au printemps. Dans les clubs, les cinémas, les
théâtres, les festivals… Devant 50 personnes ou beaucoup plus. Nous avons fait quelques très grandes scènes,
comme la première partie de Sanseverino ou des Hurlements de Léo. A Saragosse, on s’est même retrouvées
devant 10 000 personnes lors d’un festival ! La place du Pilar était noire de monde. Nous jouons beaucoup en
Espagne, mais on s’est aussi produites en Belgique, en Irlande… En juin, nous faisons le Ukulele Festival de
Grande-Bretagne, à Londres. Les Anglo-saxons nous aiment bien, la french touch, j’imagine.

Vous vous produisez sur plusieurs circuits, pas seulement dans le petit monde de l’ukulélé…
On a la chance d’être invitées un peu partout : les festivals de chanson française, de musique de filles, de jazz…
et même le circuit manouche, grâce aux adaptations de Django et du côté swing de certaines chansons.
Le circuit ukulélé est un peu à part, c’est un petit monde où tout le monde se connaît, tu côtoies les meilleurs
joueurs, personne n’a la grosse tête. Pour le festival de Londres, Ukulele Bart nous a demandé de jouer avec
lui !
Et puis c’est un monde où tu rencontres de vrais passionnés, des personnalités attachantes : Fred Goosens
(NDR : le leader des Wininboys) est un merveilleux joueur et un type vraiment charmant, MarcArthur,
mon surréaliste belge préféré, Aladin et Eric (NDR : l’artiste autrefois connu sous le nom de Grand Youkoul)
sont devenus des intimes, avec qui nous avons monté un nouveau groupe, les Waïkikies, qui est en train d'évoluer
vers un projet de compo, plus personnel, qui portera un nouveau nom.


Douce Ambiance (Django Reinhardt)
Hooley 2014, avec Fred et Marc (Winin’Boys), UkuleleZaza, l’ex-Grand Youkoul, Ukukeke Uff & Lonesome Dave
Trio, le trio Shine (Barcelone)

« Modifié: 12 mai 2015 à 00:35:07 par Tchicatchic »

Tchicatchic

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Paris Festival Ukulélé: Les Poupées gonflées (interview)
« Réponse #42 le: 11 mai 2015 à 15:24:37 »


Vous avez changé de bassiste récemment…
Titi, qui était avec nous depuis le départ, est partie s’installer en Bretagne l’été dernier. C’est elle qui  nous
a suggéré Mélodie pour la remplacer. Nous nous connaissions, elle est musicienne, chanteuse, comédienne,
ça a fonctionné tout de suite. Quelques semaines après son arrivée, nous faisions notre première avec elle
à Marciac et elle était au top. Elle a appris le répertoire à vitesse grand V, et s’est mise à l’U-bass, qui apporte
une dynamique nouvelle. Le dernier concert avec Titi a été le Hooley à Dublin, un moment très fort.

Tu es prof, ça ne pose pas de problème de t'afficher partout sur le net ?
Pas du tout. Mes élèves savent ce que je fais, ils adorent, ils sont fiers de leur prof. Certains viennent aux
concerts, j'ai des fans !

Vous préparez un nouveau disque ?
Un nouveau disque et un nouveau spectacle, que je finalise pour la partie écriture et composition et que
nous sommes en train de monter.  Je compose principalement à l’ukulélé, en vérifiant si ça fonctionne
harmoniquement au piano. On fait la mise au point des arrangements et des harmonies vocales à trois,
c’est assez minutieux. Ensuite, on répète beaucoup, on teste les nouveaux morceaux sur scène, on les
fait évoluer si besoin. Nous prévoyons deux clips pour la rentrée et l'enregistrement de l'album début
2016, j'espère.

Bref, les Poupées gonflées, c’est un projet à temps plein. Vous pourriez en vivre ?
On y passe du temps, on se fait plaisir aussi. Et je ne te parle pas de l’organisation des tournées, dont
je m’occupe aussi. Bebop est intermittente, elle vit de la musique (comme tous les musiciens, elle joue
dans plusieurs groupes). Mélodie y songe parfois. Moi, j’aimerais y consacrer  plus de temps. L’an prochain,
je vais me mettre six mois en disponibilité de l’enseignement pour souffler un peu et faire avancer mes deux
projets musicaux, avec mes filles dans le sud et mes garçons dans le nord.


Poupées gonflées (live, 2013)



Pour se procurer le premier album des Poupées, les contacter par email :
lespoupeesgonflees AT gmail.com


Leur page FaceBook :
https://www.facebook.com/pages/Les-Poup%C3%A9es-Gonfl%C3%A9es-chansons/148151221870684
« Modifié: 12 mai 2015 à 00:35:19 par Tchicatchic »

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Re : Paris Ukulélé Festival : Les Poupées gonflées (interview)
« Réponse #43 le: 11 mai 2015 à 16:15:00 »
wunderbar !
Inflated dolls rules !
Cale à mazout.

bernie

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Re : Paris Ukulélé Festival : Les Poupées gonflées (interview)
« Réponse #44 le: 11 mai 2015 à 17:18:41 »
et toujours un vrai bonheur quand l'occasion se présente de les voir et de les croiser ::)