Miam !
j'y ai pensé !
Je t'ai gardé une boite à chaussure pleine de copeaux d'épicéa, et une autre pleine de copeaux d'érable ondé !
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Je laisse le manche de côté.
J’y reviendrai plus tard pour les incrustations de tête…
Allez, on passe à une phase délicate : Le cintrage des éclisses.
Le point très-très délicat (et un peu flippant) est le cintrage du pan coupé « vénitien, » avec sa courbe et contre-courbe très serré, encore plus sur un gabarit ukulélé.
Je vais commencer par ce problème.
Je coince un décapeur thermique dans un étau métallique, et j’aboute un tuyau en inox dans lequel j’en ai coincé un autre plus petit.
L’intérêt ? Avoir plusieurs possibilités de courbes.
Pour faire un peu de vapeur, je dépose sur le tube une pattemouille en tissu que j’humidifie régulièrement.
Pour ne pas patauger, j’ai posé une casserole de bricolage par terre pour récupérer les gouttes.
Je cintre progressivement les éclisses que je fais glisser sur le tube.
Je ressens le bois se courber progressivement, et la vapeur m’envahir.
Le plus dur est de ressentir les résistances des fibres sans vouloir aller trop loin ou trop vite.
On le sait souvent trop tard.
Le bois, lui, ne sait plus ce qu’il doit faire :
Une courbe dans un sens, une courbe de l’autre puis encore une courbe. Lui qui poussait droit !
Et voilà, j’ai pété 2 éclisses à cause des courbes et contre-courbes très serrées du pan coupé.
Surtout, rester zen….
Dommage, cela m’en fera 2 de moins dans mon stock de bel érable ondé…
Mais, je finis par y arriver.