Pour ta deuxième question : elle joue effectivement G (et elle ne joue pas G7).
C’est normal : l’équivalent de C F G7 si tu montes tout d’un ton est bien D G A7.
Une autre manière de le voir : chacune des notes qui composent ces 3 accords doivent être dans la gamme majeure de la tonalité.
Par exemple, en Do majeur : C avec do, mi, sol / F avec fa, la, do / G7 avec sol, si, ré, fa. Toutes ces notes sont bien dans la gamme de Do majeur. Remarque qu’elle aurait pu aussi faire un G majeur (sans la septième) car sol, si, ré (les notes de l’accord de do majeur) sont bien toutes dans la gamme de G majeur.
Quand elle passe en ré, les accords doivent être composés des notes de la gamme de ré majeur : ré, mi, fa#, sol, la, si, do#. L’accord de G7 a un fa ... qui n’est pas dans la gamme de ré. C’est donc normal qu’elle ne le joue pas.
Juste pour pousser un peu plus loin : si elle voulait jouer un accord de septième avec le G, il faudrait qu’elle fasse un GMaj7 qui lui est bien composé de sol, si, ré, fa#.
Pour finir, et mettre par terre toute la belle construction que je viens de faire : ce que je vient de dire fonctionne ici car tous les accords sont dans la même tonalité. Si tu regardes des morceaux un peu plus sophistiqués, tu verras que certains accords ont des notes qui ne sont pas dans la tonalité ... je crois qu’on appelle ça des accords « empruntés ».
Là je pense qu’il n’y a plus de règle simple : c’est le compositeur qui apporte son talent !
D’ailleurs, c’est peut-être la belle conclusion : heureusement que toute la musique ne se limite pas à quelques règles faciles ... c’est ce qui fait qu’elle est intéressante, parfois surprenante et qu’elle nous apporte tant de variété.
Disclaimer : je dis ça avec le peu que je comprends de théorie. Si les plus experts peuvent compléter ou corriger, ce sera peut-être nécessaire