Coucou à tous !
C'est Sejy qui vous parle en direct du pays de la moutarde. Je squatte en Bourgogne depuis plus de 20 ans (Aaaaah, le vin, la bouffe, les femmes... à remettre dans l'ordre qui vous convient) bien que natif de la côte, à l'exact opposé Ouest (un pays qui me manque beaucoup...).
Malgré ce que pourrait laisser penser ma corpulence généreuse et ma propension au blabla écrit, je suis un grand timide et n'ai pour seul public que mézigue, et, de temps en temps, lorsque les murs ne peuvent plus retenir mes montées d'enthousiasme musical irraisonnées, ma pauvre voisine bien malgré elle. Ah si bien sûr, mes petits neveux, qui dès que je leur gratouille deux, trois accords originaux et un poil rythmés m'élèvent au rang de dieu ukuléliste... "Tu joues vachement mieux que la maîtresse tonton..." Trop mignons mes titouilles, bisous.
Je ne me considère pas comme musicien, plutôt comme un amateur de "loisir" à la pratique chaotique, qui, bien que tentant de progresser, se contente de ce qu'il sait (ou peut) pour se faire plaisir, quand les knacks de sa main gauche veulent bien faire ce qu'il leur demande. Frappé d'UAS bien avant de savoir jouer (puis-je réellement appeler ça jouer ?) j'ai vu transiter entre mes patounes plusieurs modèles de bébés ukes. Mon compagnon de toujours, un Ténor acacia massif pékinois (je sais, je sais, Kala c'est caca...) qui se laisse maltraiter sans broncher.
Parce que j'avais envie d'un son différent, j'ai récemment adopté un Gretsch réso G9112. Servi ! Le "petit monstre" s'est montré récalcitrant. Entre les mécaniques laxistes et des cordes à la finition préhistorique, les notes se sont avérées exotiques, voire carrément expérimentales. J'y reviendrais dans un autre sujet puisque j'envisage un léger bricolage de la bête.
Je passais de temps en temps sur l'ancien fofo pour piquer un peu de bonne humeur, piocher deux, trois idées ou conseils, et m'émerveiller des créations de talentueux luthiers en herbe. Et bien, on recommence...
Voilà, au plaisir de vous lire et de vous écouter.