Le compte rendu donc !
D’une façon générale, c’était vraiment terrible.
C’est étonnant qu’un si gros festival soit à la fois organisé à la seconde près (15mn de balance – efficace- pas une de plus) et aussi détendu.
Il se déroule dans trois lieux tous idéaux :
- Le vendredi et le dimanche après-midi dans un bar restaurant immense muni d’un gigantesque jardin intérieur, The Norwood Arms. Jam dans tous les coins, club d’ukulélistes en chemises hawaïennes, les artistes programmés mélangés à tout ce beau monde et le dimanche en clôture, scène ouverte faisant alterner (à raison d’un titre) les quinze groupes à s’ être produits sur scène la veille, et les inscrits. Pompe à bière et soleil (anglais tout de même) au rendez-vous.
- Le samedi, la journée et la soirée se sont déroulées au Town hall, magnifique bâtiment de 1902, pourvu de nombreuses salles (dont l’une dédiée aux exposants : badges, cordes, objets dédiés, luthiers…), d’un bar, d’un restaurant, et d’un théâtre magnifique :
http://www.cheltenhamtownhall.org.uk/visit-us/ la matinée ayant été consacrée aux workshops.
- Le dimanche matin, aux Imperial Gardens ( le grand parc situé derrière le Town Hall),The Big Busk, immense rassemblement d’ukulélélistes de toutes confréries, suivant au même diapason les grilles distribuées par les organisateurs, qui animaient eux-mêmes, du haut d’une scène, cette foule ukulélisée. L’arrivée des Poupées Gonflées (enfin… les levées ;-) a été saluée d’un tonitruant « Vive la Fwance ! Houlala ! »
- Après le Big Busk, lestée d’un solide English Breakfast, j’ai sauté le déjeuner pour assister au workshop de James Hill sur l’harmonisation vocale à partir des quatre cordes de l’ukulélé « Living in perfect harmony », qu’il m’avait brillamment vendu au petit-déjeuner. Dans une église dont l’acoustique rendait tout beau, ce fut un moment émouvant et magique, (mais les gens qui chantent en harmonie dans de beaux décors, ça me l’a toujours fait) avec comme pasteur James Hill, non dépourvu de charme et d’humour, et sa blonde compagne aux airs de Joni Mitchell, au violoncelle.
- L’après-midi, voir plus haut.
- Les concerts donc ? Je n’ai pas pu tout voir, mais des genres très variés, des musiciens très professionnels (dont certains filaient direct en Italie pour le festival suivant).
- Ce qui m’a marquée : ce que j’ai pu voir de The Hot Potato Syncopators
Ukulele Bartt, grand showman, qui nous a invitées sur scène avec lui pour quatre morceaux (dont un de prévu !) !
- Nos amis les Winning Boys, toujours parfaits
- Les excellents clowns funambules de Barada Street :
- James Hill et Anne Janelle (et son joli bidon tout rond)
A dire vrai, j’ai plus entendu les musiciens lors des Jam à l’hôtel (et on en arrive aux dessous de l’affaire), musique ininterrompue jusque tard …Shine swinguant, James Hill au violon (si si), jouant du Mozart avec Ken Middleton , du folk norvégien avec Tobias Elof; du violoncelle, de la flûte traversière, du tuba…Je me rappelle avoir dit « c’est sympa ce festival d’kulélés où il n’y a pas d’ukulélés » ;-) le contrebassiste de Sara Spade et the Noisy Boys sur tous les fronts, Ukulele Bartt jouant d’une main et faisant les photos de l’autre !
Ambiance happy few détendue, mention spéciale pour le dernier diner artistes /organisateurs où chacun a alterné toast et chanson, dans un vrai partage humain et artistique autour d’un diner indien des plus épicés.
Bon , j’avoue que le magnifique hôtel et le chauffeur en limousine pour les deux heures trente qui nous nous séparaient de Cheltenham, ça nous l’a fait aussi ;-)