Ces "artefacts" de langage sont quand même le signe d'une langue vivante, parlée.
Absolument, c'est ce que je m'efforce de penser à chaque fois que mes oreilles saignent.
À l'image des néologismes qui, je ne sais si vous avez remarqué, sont devenus un sport national chez nos journalistes radio, télévision ou personnages politiques. Des mots qui finalement, tôt ou tard, entrent dans nos dictionnaires.
Du coup, c'est vrai, notre belle langue possède un féroce appétit et se nourrit continuellement des évolutions de la société : candidater, expérientiel, illectronisme, sérophobie, transitionner, veggie, décarbonation, distanciel, vaccinodrôme, quatorzaine,
et cetera.
Sans même parler de l'argot ou des anglicismes qui viennent encore l'enrichir.