Décidément, ces ukulélés sont vraiment des petits instruments magiques qui permettent, entre autre, de complètement redécouvrir certains morceaux.
L’autre soir, dans mon vieux cahier vert que je trimballe depuis plus de 40 ans et dans lequel sont essentiellement consignées des chansons de jeunesse, composées au piano entre 16 et 20 ans, je suis retombé sur cette berceuse que j’avais alors intitulée « Berceuse du hérisson ».
Dès que je l’ai reprise au soprano, j’ai entendu sonner des contre-chants dans ma tête et ça m’a donné envie de l’enregistrer.
Du coup, pour cette chanson ce ne sont pas 1, ni 2, ni 3, ni 4 mais bien 5 ukulélés qui sont sortis de leur étui. Même si d’aucuns sont moins
lele que d'autres.
(je pense au Pono Baryton)
Par ordre d’apparition :
Le
GG# pineapple mezzo-soprano joue tout le long du morceau, essentiellement en arpèges. C’est lui qui soutient la voix principale.
Le
GG# Soprano Baby Dreadnought joue une sorte de carillon sur les couplets.
Le
Pono « super »baryton joue en arpège sur le premier refrain et ré-apparaît à la fin du morceau. C’est le seul uke auquel j’ai rajouté une grosse réverbe. Les autres sont natures.
Le
Kanile’a Ténor joue un contre-chant sur le premier intermède instrumental, et le reproduit ensuite de nouveau régulièrement jusqu’à la fin du morceau.
Enfin le
Banjolele « george Formby » intervient tout à la fin du morceau, avec un autre contre-chant qui se mélange à celui du Ténor.
Du coup, face à cette invasion ukulélesque, j'ai choisi de faire un clip « multi » (dans le même esprit de celui que j’avais fait pour
Greenfish Rag), comme ça on voit bien à quel moment rentrent les uns et les autres.
J’espère que le résultat vous plaira.