Le forum francophone de l'ukulélé
Ukulélogie générale => Discussions autour de l'ukulélé => Discussion démarrée par: Trailer le 13 juillet 2021 à 01:18:24
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Bonjour tout le monde,
Je suis très curieux de savoir ce qui vous a motivé à apprendre le ukulélé. Étiez vous guitariste et vouliez vous simplement diversifier un peu votre univers musical et vos pratiques? Ou est ce que le ukulélé a au contraire été votre premier choix? Si oui, pourquoi l'avoir préféré à la guitare?
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Je commençais à jouer de la guitare depuis un an ou deux et j'ai vu sur You Tube des vidéos de morceaux classiques joués à l'ukulélé.
J'ai acheté mon premier ukulele et j'ai découvert le monde des tablatures. Grâce aux tablatures j'ai pu accélérer l'apprentissage de la guitare.
Je n'ai jamais abandonné la guitare. Je n'ai jamais considéré l'ukulele comme une guitare "plus facile". Je considère qui est plus difficile de sortir quelque chose de valable d'un ukulele que d'une guitare.
Ce que j'aime dans l'ukulele c'est le rapport physique avec l'instrument. C'est beaucoup moins encombrant qu'une guitare et le musicien fait corps avec l'instrument.
J'aime le son boisé de ce petit instrument.
L'offre est très variée. Les bois, les tailles, les cordes, les formes etc... On peut facilement oublier l'outil qui sert à produire de la musique et ne plus être intéressé par la menuiserie et la quincaillerie.
Au début l'instrument lui-même est assez secondaire.
J'ai un ukulélé chinois à moins de 30 € avec lequel j'ai beaucoup de plaisir à jouer.
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Il y a presque 10 ans, vers notre cinquantaine, ma moitié Séve Thom a eu l'idée de se mettre à l'ukulélé, notre tout premier instrument, en écoutant Julien Doré en jouer (depuis, ce chanteur, bof...).
L'idée était de trouver un 'prof' sur Clermont.
En cherchant sur internet elle a découvert que David (DavUkulélé sur le forum, notre maestro du BOUC) proposait justement des cours locaux, quelle chance !
Pendant que Séve prenait ses premiers cours avec David, je les écoutais depuis notre bureau, et dès la 2ème leçon j'ai craqué et je les ai rejoints, surtout que David nous avait fait écouter le sublime album ukulélé de Thomas Fersen.
Une des meilleures choses qui soit rentrée dans notre vie, la musique via ce petit instrument qu'on affectionne tant !
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Avec mon pote de chambre au lycée (debut 90'), on a voulu se mettre à la guitare pour draguer les filles.
Lui à réussi (il est très bon guitariste) et moi je l'ai finalement accompagné à la basse qui était plus dans mon tempérament.
Mais après les années lycée, j'ai du laisser la basse pour me focaliser sur les études.
Et puis la basse, tout seul on ne va pas loin.
J'ai récupéré une guitare classique d'occase mais je n'ai pas vraiment réussi à m'y mettre (c'était avant internet...) et j'ai lâché l'affaire.
C'est un voyage en afrique qui m'a fait (re)découvrir les instruments à cordes (le N'Goni Burkinabé !) et j'ai cherché quelque chose pour me remettre à la corde pincée.
J'ai eu un banjo, trop difficile, trop restreint, j'ai rééssayé la guitare, l'électrique cette fois, echec... mal aux doigts, accords implacables, les branchements, l'encombrement, le bruit... bof bof...
Puis j'ai trouvé en 2012 un ukulélé sur amazon, 35€ avec accordeur, housse et méthode et j'ai essayé...
Leger, facile, accessible partout, tout le temps, polyvalent, discret, fun...
J'ai adhéré !
Puis la découverte de ce forum en 2014, la rencontre avec les autres ukulelistes de ma ville (toulouse) via ce forum en 2015 et les joyeuses rencontres musicales qui s'en sont suivies...
Les horizons musicaux infinis que m'ont ouvert ce petit instrument ont achevé de me rendre addict.
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en 2009 je jouais à la guitare "une chanson douce" à une jolie petite fillette de 4 ans pour l'endormir ... comme elle aimait bien ma guitare et voulait en jouer ! à noel je suis passer chez le marchand qui m'a dit : 4 ans! trop petit , pas bon ... en sortant je lorgne la vitrine et là un ukulelé rose avec Kitty qui dit Hello !
back to the markett, je donne à la miss son cadeau qui me le tend et me dit :Joue moi ma chanson :-w
google m'a sauvé j'ai apris la tune du sieur Salvador avec trois accords et une heure plus tard la petite biche dormait dans le bois à poings fermés.
la semaine d'apres je suis allé acheter un "truc" plus serieux c'était un Fluke rouge ... puis un Flea, puis un autre puis un autre ...
au jourdhui cette petite biche est devenue une vraie jeune femme et je joue ma chanson à d'autres biches O:-)
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Bonjour
très classiquement, j'ai commencé la guitare à 18 ans après une sortie scolaire ski à laquelle je ne savais pas jouer, et les profs chantaient et jouaient bien... puis j'ai laissé tomber la guitare en me mettant en ménage, famille, enfants je la ressortais épisodiquement, mais plus rien depuis 15 ans... puis lors du confinement ma grande a demandé un ukulélé pour accompagner au centre de loisirs (elle est monitrice) et je m'y suis mis à ce moment la car l'accompagner avec la grosse guitare couvrait trop, alors j(en ai acheté un second pour moi, et voilà!!
Il y a un autre post qui a le même thème...
Olivier
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Il y a un autre post qui a le même thème...
moi je dirais même bien plus qu'un !
c'est un sujet qui revient régulièrement
mais c'est tellement agréable de se remémorer les circonstances de la rencontre avec ce compagnon de vie que se serait dommage de s'en priver ^-^
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Moi c'est la crise de la quarantaine et l'absence de but intellectuel dans la vie qui m'a fait acheter un ukulélé... je ne sais pas si c'est bien de s'en remémorer :) N'empêche que la crise est passée j'ai toujours ma conjointe, j'ai de plus en plus de compagnons (Ukés) ;)
Un vrai divan ce fil :yeah:
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moi c'est parce que c'est petit et léger que je me suis acheté un ukulele :)
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Oh j'adore ce fil ! Quel plaisir de lire l'histoire de chacun !...
@ Em6 : Ta petite biche joue-t-elle de l'ukulélé aujourd'hui ? La chance d'avoir un papa qui te joue du uke pour t'endormir !... :love:
De mon côté je cherche encore le déclencheur : ça m'énerve de ne pas me souvenir précisément quel fut l'élément déterminant ! Je sais juste que "jouer d'un instrument" m'avait toujours paru un truc élitiste pour gosse de riche venant d'une famille bourgeoise et cultivée, et je voyais les instruments de musique comme des objet trop nobles pour moi. Même une guitare me paraissait impressionnante ! Pourtant, le son des instruments à cordes (violon, violoncelle, guitare, luth, oud) me plaisait énormément, et leur expressivité me bouleversait. Quand je voyais quelqu'un jouer d'un tel instrument, je ne pouvais me départir d'un vif sentiment d'envie et de l'impression d'être passée à côté de quelque chose que ma nature hypersensible aurait vraiment kiffé ! Mais devoir passer des heures (et des sommes d'argent !) en apprentissage laborieux de gammes sans fin, de solfège et théorie musicale, d'obligation de tenir mon instrument "comme il faut" (= en droitier), etc. tout cela ne me faisait pas envie du tout. Pour moi, la musique devait être un plaisir, quelque chose qui m'évaderait de moi-même et du carcan d'obligations qu'était ma vie. Je ne voulais pas en rajouter une couche!
Puis il y a une année exactement, alors que je venais d'amorcer des changement drastiques dans ma vie pour me rapprocher de mes vraies aspirations, le besoin de la musique s'est fait ressentir plus fort que jamais. Mais je ne sais plus ce qui a tout déclenché : une vidéo su YouTube ?... Je me suis dit un jour qu'au lieu d'une guitare, je pouvais m'acheter un ukulélé. Un souvenir d'une émission télévisée était toujours gravé dans un coin de ma mémoire, mais je ne sais pas au juste ce qui m'a fait franchir le pas des années plus tard, en été 2020.
Cette émission télévisée était "Voyage en terre inconnue", et cette fois-là l'invitée était Zazie. Elle était partie dans les fins fonds de la jungle indonésienne découvrir une tribu qui vivait encore au temps des chasseurs-cueilleurs. Et à un moment de sa rencontre avec ces gens, elle avait sorti une toute petite guitare de ses bagages et s'était mise à jouer et à chanter pour ses hôtes. Cela m'avait bouleversée ! L'émotion de ces gens : la même que je ressentais moi-même pour la musique jouée sur un instrument à cordes ! Je n'avais jamais oublié cette petite guitare et je croyais que c'était un ukulélé. Et je m'étais dit : si un jour je dois jouer d'un instrument, ce sera ça ! Sauf que ce n'était pas un ukulélé, mais peu importe : dans l'intervalle, j'étais allée m'en acheter un, puis deux... lol.
Zazie et sa petite guitare :
Le ukulélé, pour moi, avait toutes les qualités : la première étant de ne pas être plombé par une réputation impressionnante et tout un carcan d'orthodoxie. Le uke c'est tout sauf snob ! Il bénéficie d'un a priori ludique et d'un esprit vacancier. Et puis il est petit et transportable partout (on peut le prendre au pieu, et même dans la jungle !), pas comme un piano (quoique... Fitzcarraldo, mdrrr) tout en permettant de chanter avec (on peut pas faire ça avec une flûte). Et puis joli comme tout, avec un son joyeux... ou même triste, car il est très expressif. Et puis d'un prix abordable pour commencer. Et puis avec seulement 4 cordes !!! Bref : un multipack de génialitude dans un petit corps tout mignon.
C'est ainsi qu'après 11 mois peine, je me retrouve à la tête d'une famille de 10 petits ukes !! :love: :love: Et que je m'éclate enfin sur un instrument de musique à cordes, tout en découvrant un monde de passionnés qui m'apprennent plein de choses intéressantes chaque jour ! Que du plaisir !!
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moi je dirais même bien plus qu'un !
c'est un sujet qui revient régulièrement
mais c'est tellement agréable de se remémorer les circonstances de la rencontre avec ce compagnon de vie que se serait dommage de s'en priver ^-^
exact!!
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Pour ma part, j'ai commencé vers 10 ans par une formation assez classique dans un conservatoire de campagne. 5 ans de violon et de solfège. J'aimais assez, même si le violon c'est difficile et que j'ai toujours eu un poil dans la main. J'ai de bons souvenirs d'orchestre avec le reste des élèves, on avait vraiment une prof très investie. A l'adolescence, j'ai fait mon ado, j'ai arrêté (mais je m'y suis remis plus tard pour accompagner des chants marins notamment).
Ado, mes parents m'ont envoyé chez les scouts de france, et le soir, autour du feu, ça jouait de la guitare. Ca m'a vachement donné envie de m'y mettre. Du coup, le temps de m'en faire offrir une par mon grand-père, j'ai arrêté les scouts (sic) et je me suis retrouvé à essayer d'apprendre tout seul. Et fin des années 90 c'était compliqué sans l'internet. A chaque fois je butais sur les barrés. J'abandonnais, puis un peu plus tard je m'y remettais. Je me suis acheté une guitare folk sans plus de succès.
Je me suis cherché comme ça jusqu'en 2011 et un voyage au Cap Vert. Un soir après une rando sur l'île de Fogo, on se retrouve dans un petit bar, à boire du grog (rhum local) accompagné par un petit groupe, tout le monde réuni dans 30 m2. Et là je découvre dans l'ensemble, un petit instrument rythmique et percussif, le cavaquinho ! Je me renseigne, j'essaie d'en acheter un sur place chez des luthiers, mais pas de production à ce moment là. Je rentre en France, je cherche, à Paris, pas tellement de communauté cap-verdienne, encore moins de cavaquinho. Je finis par m'en acheter un brésilien et m'inscrire dans une asso brésilienne pour prendre des cours. J'ai fait deux ans avec eux à apprendre les rythmes samba. C'était vraiment chouette, mais ça correspondait pas à mes envies, je voulais plus jouer notre musique occidentale et avec un cavac, c'est compliqué.
Et là, été 2014 en regardant des vidéo, je tombe sur des vidéos d'ukulélé. Tout de suite, je me dis que c'est ça qu'il me faut. Je m'achète mon premier, un LAG Baby black (tout pourri) pendant l'été. J'apprends tout seul dans mon coin avec youtube jusqu'au moment où je tombe sur une vidéo de Krouk du Boudoir à Paris qui parle de la scène ouverte parisienne. A peu près en même temps je découvre le forum, et décembre 2014 a été ma première rencontre avec les ukers. Et je ne regrette pas !
Depuis, comme il y avait trop de ukes, je me suis mis à la basse, mais le uke m'accompagne à peu près partout où je vais. Une belle découverte que je ne suis pas prêt de lâcher ! :))
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salut
pour ma part comme beaucoup j'ai commencé sur la guitare en bon ado que j'étais, puis j'ai essayé plein d'instrus (basse, percus, flute, didgeridoo, kalimba, charango, ....) j'ai toujours aimé la guitare mais j'ai toujours eu comme un sentiment de... c'est pas ça.
puis j'ai découvert le charango et là coup de foudre. après ça j'ai acheté un petit soprano stagg il y a plus de 15 ans, et j'ai pas du tout accroché. je l'ai revendu tout de suite. puis bien des années plus tard ( "au peloton d'exécution") en voyage de quelques mois en indonésie, j'ai acheté sur un marché un des petits ukulélés balinais à 3 cordes. une vrai mer... mais je ne sais pas pourquoi, il était accordé en open tuning, et c'était le coup de foudre; depuis je n'ai plus arrêté . je continue de jouer d'autres instruments mais le ukulélé reste mon instrument principal.
sinon je suis tout à fait d'accord avec ce que dit woodyuke
Je n'ai jamais considéré l'ukulele comme une guitare "plus facile". Je considère qui est plus difficile de sortir quelque chose de valable d'un ukulele que d'une guitare.
Ce que j'aime dans l'ukulele c'est le rapport physique avec l'instrument. C'est beaucoup moins encombrant qu'une guitare et le musicien fait corps avec l'instrument.
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Un soir, en sortant d'un bar de Paramaribo, je me précipitais pour prêter main forte à un vieux marin qui était en train de se faire passer à tabac par une bande de dockers avinés.
Pour me remercier, il m'offrit une carte en os de cachalot sur laquelle étaient gravés des signes mystérieux.
- Tiens, fiston, me dit-il, prend cette carte et suis en les indications, elle te mènera à un trésor.
Des années plus tard, alors que je bourlinguais entre Java et Huahine, j'aperçus à l'horizon un îlot dont le contour ressemblait comme deux gouttes de rhum à celui qui était dessiné sur mon os de cachalot.
Une fois à terre, je repérais le 17ème cocotier en partant de la droite et me mis à creuser à son pied avec une pelle à tarte.
Ce fut un rude labeur mais au bout de 7 jours ma patience fut récompensée et je mis à jour un coffre, scellé par un lourd cadenas en acier détrempé.
Il me fallut 5 jours supplémentaires pour en venir à bout avec ma petite cuillère mais ma patience fut finalement récompensée et je pus enfin en soulever le couvercle.
Quelle déception !! Il était remplie d'or et de pierres précieuses dont je n'avais que faire, en ayant déjà plein les cales de ma goélette.
Avoir perdu tout ce temps pour ça ! Tu parles d'une guigne !
De dépit, juste avant de faire demi-tour, je décochais un grand coup d'espadrille dans ce coffre à la noix et c'est alors que je déclenchais sans le vouloir un mécanisme secret.
Le coffre avait un double fond !
Et dans ce compartiment soudain révélé à mes yeux, scintillant de mille feux sous la voute étoilée, apparut un Ukulélé !
Depuis lors, pas un seul jour a passé sans que je ne profite de ce merveilleux trésor. :)
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Dans le sillage d’alaouet, j’ai bourlingué en Polynésie française fin 2014 et j’en suis revenu avec un ukulélé tahitien acheté sur le port de Papeete ! Mais l’événement déclencheur pour m’y mettre, le voici, mon idole !!!
Prenez soin de vous les amis
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2008, je suis bassiste depuis 5 ans.
Un type ouvre un post sur un forum de bassiste.
Il partage la vidéo de Jake Shimabukuro jouant "While my guitar gently weeps".
Je suis sur le cul.
C'est aussi la première fois que je vois des musiciens parler avec respect d'un ukuléléiste.
Je m'achète un soprano Ovation Applause.
J'ai jamais vraiment possédé de guitare, je préfère de loin l'ukulélé à tous les autres instruments, mais je joue toujours de la basse (UBASS) en instrument secondaire.
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@alaouet: pirate !
@bernardine: la petite biche n'est pas ma petite biche , elle ne joue pas de ukulélé mais elle a toujour le Hello kitty ;-)
@macoco : forcement si tu fréquentes tepoppa iti ::) ça sent quand même la compensation capillaire!
@Btrave: même combat que macoco ;-)
@NZP: t'as presque failli t'inscrire à un club de kayak ?
@Thiass: les voyages forment la jeunesse !
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@NZP: t'as presque failli t'inscrire à un club de kayak ?
Fait, et c'était pas une réussite :)
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En fait, je voulais jouer du jokari, mais on m'a vendu un ukulélé à la place... (n'est-ce pas Em6).
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méfiez vous des imitations ! seule la marque Jokari (model deposé) commercialise des jeux de plage avec une balle et un caoutchou extensible jusqu'à 15 metres et des raquettes de haut niveau en bois ... je rappelle ici que des imitations avec quatre élastiques tendus dessus circulent mais la balle n'est pas livrée , ni le socle en bois muni du trou pour loger la balle ... sur l'imitation le trou est logé à l'arrière de la raquette mais la balle est absente ... proteger vos enfants exigez la qualite Jokari le seul l'unique l'irremplaçable ...
@val: ci joint le lien pour te faire rembourser www.unjokarisinonrien.com
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Un vrai bonheur, ce fil !!
@ Thiass : j'ai adoré lire l'histoire de ta rencontre détournée avec le ukulélé ! Tout ce chemin !... J'ose même pas imaginer que tu étais au Cap Vert et que tu as vu et entendu un authentique petit cavac' dans son biotope !!!! Le monde a tellement accéléré depuis les années 2000 que c'est devenu inimaginable de rencontrer un instrument de musique sans pouvoir le retrouver avant des années ou le commander en quelques clics.
@ NZP : Heureusement que la polygamie n'est pas un crime dans le monde des ukulélés ! T'imagines, faudrait cacher les ukes dans tous les coins pour pas qu'ils se croisent : fonds d'armoire, sous le lit, grenier, cave... :'(
@ Dusmingue : tu m'intrigues, c'est quoi ce uke indonésien à trois cordes ?? J'ai cliqué sur le net mais je ne devais pas avoir les bons mots-clés pour le repérer.
@ alaouet : :bouffon: c'est vrai que l'or et les diams, à côté du uke, ça ressemble plus à un nid à emmerdes, lol.
@ macoco J : Merci pour le lien vers ce joli ukeur !
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@alaouet, tu peux me rendre mon os de cachalot gravé, maintenant ?
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Moi j'espérais faire fortune vite en me lançant dans le ukulélé, en connaissant un succès international immédiat.
Ou bien j'ai monopolisé l'instrument que j'avais offert à ma fille, il y a quelques années... je ne sais plus trop.
:green:
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Le parcours ultraclassic, j'en ai offert un à mon gamin, et je me suis pris au jeu ^-^
Et peu après la chance de tomber sur ce forum et voir qu'on est pas seuls et que les gens qui en font sont très sympas!
Ca motive ===
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"Parce que c'était lui ; parce que c'était moi"
ou
Quand j'ai entendu les semi pro se gausser du machin pendant un atelier de musique trad....
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Je pense que le nom "Ukulélé" y est pour beaucoup. J'ai une passion pour les instruments dérisoires et les mots rigolos, du coup le Youkoulélé me tendait forcément les bras.
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Comme Edmond : le mot lui même dans un premier temps parce que la première histoire que j’ai lu seule s’appelait « Ukulili et sa nouvelle poupée » cela se passait dans la baie de Cook . Je suis allée bien longtemps après en Polynésie et quand j’ai entendu le son, je me suis dit que je devais apprendre à jouer de cet instrument.
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Dans mon cas, j ai commence le ukulele car je n' avançais plus en guitare. Je me mettais trop de pression par rapport à la guitare et du coup je ne prenais plus aucun plaisir à jouer. J ai commence par un ukulele concert. Et j'ai pris quelques cours. Grâce au ukulele j ai retrouvé le plaisir de jouer et d arriver à caler les rythmiques. Depuis je ne l ai plus quitté et j ai agrandi la collection avec le ténor dans un premier temps puis les sopranos et enfin le baryton :).
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Je remonte ce vieux topic parce que ma rencontre avec l'instrument est un peu particulière...
En effet, j'en avais déjà parlé lors de ma présentation (il y a près d'un an, ça date !) mais j'ai commencé le ukulélé... grâce aux dessins animés ! Je m'explique : je suis très fan de Steven Universe, un cartoon américain qui parle de famille, d'identité, de magie, d'espace et de sujets dans lesquels même les adultes peuvent se retrouver, comme par exemple la dépression ou les crises d'angoisse. Le petit bonhomme que j'ai en photo de profil, Steven, se balade toujours avec son ukulélé et la narration est parsemée de chansons qu'il interprète, tantôt tout seul, tantôt avec d'autres personnages.
Les chansons de Steven Universe font partie de l'âme de la série. Elles la rendent à la fois plus joyeuse, plus profonde et plus douce. Et la créatrice du cartoon, Steven Universe, est elle-même une ukuléléiste émérite. C'est donc ma passion pour ce dessin animé, qui est très important pour moi, ainsi que mon admiration pour elle, qui m'ont vraiment poussé vers cet instrument de musique. J'ajoute à cette passion profonde les arguments habituels : c'est mon premier instrument de musique depuis la flûte à bec donc je voudrais quelque chose de simple à apprendre, c'est petit donc ça se transporte facilement, le magasin d'instruments près de chez moi en vend des pas trop chers... Mais la raison la plus profonde, vraiment, c'est Steven Universe !
Je vous laisse avec l'interprétation de Rebecca Sugar de son morceau "Here Comes A Thought", inspiré par la méditation en pleine conscience et qui cherche à apaiser son auditeur. Cette chanson m'a déjà fait beaucoup de bien de par sa légèreté et sa tendresse...
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superbe découverte :o
en effet elle maitrise parfaitement son affaire :top:
et son Kamaka est un bon signe du chemin parcouru
un grand merci Ambrena pour le partage :)
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Je voulais un instrument facile à transporter lors des voyages assez solide. J'ai donc acheté un flight soprano à moitié en plastique. Je me suis entrainé. J'aimais le fait qu'on puisse le poser n'importe où, et le prendre facilement. Puis au confinement (je crois que c'était au premier), je me suis acheté un concert, le enya en fibre de carbone... et comme je le disais sur ma présentation, il y a un ukulele snail (de Barcelone) qui me faisait de l'œil... J'ai craqué! J'en parlerai sur un autre fil de discussion,. Je suis en phase de tests en ce moment!
euh... finalement, je ne suis pas allé en voyage. Je n'ai donc jamais transporté le flight! :-))
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euh... finalement, je ne suis pas allé en voyage. Je n'ai donc jamais transporté le flight! :-))
l'ukulele est un voyage à lui tout seul 8)
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c'est vrai!
Un autre avantage du ukulele, c'est qu'il n'est pas très cher ou plutôt, on peut se faire plaisir avec un instrument pas cher!
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Le bonheur c’est qu’il en existe aussi des très chers ! Je rajoute que le Uke laisse beaucoup de place à la voix ;-) alors autant se lancer…
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Bonjour tout le monde,
Je suis très curieux de savoir ce qui vous a motivé à apprendre le ukulélé. Étiez vous guitariste et vouliez vous simplement diversifier un peu votre univers musical et vos pratiques? Ou est ce que le ukulélé a au contraire été votre premier choix? Si oui, pourquoi l'avoir préféré à la guitare?
En 2013, Une amie m'a envoyé le lien vers une vidéo de l'UOGB et j'ai été conquis. Pour moi guitariste , je voyais l'ukulélé comme un joujou, je n'avais jamais compris toute la subtilité de cet instrument. Depuis je ne me lasse pas de cet instrument magique captivant qui a pris autant d'importance que mes guitares. Je chouchoute le ténor Kremona qui m'a été offert par la directrice de la firme en Bulgarie, mais j'aime aussi beaucoup le baryton , je suis allé aussi explorer le monde des Rajaos portugais et j'aime bien aussi les guitalélés ( même si l'on dit qu'il ne fait parti des ukulélés)
J'ai l'occasion d'aller régulièrement en Espagne où je fais souvent les magasins de musique et il n'est pas rare que je ramène un ukulélé . J'ai revendu beaucoup de mes guitares et j'ai un peu une boulimie d'ukulélés au grand désespoir de ma moitié car la maison est vite envahie mais ils se revendent assez vite pour faire place à de nouveaux . En ce moment je penche assez pour les Kala
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Allez, je m'allonge à mon tour sur le divan, en essayant de ne pas m'assoir sur un uke mal placé ;)
Mon père a toujours fait de la musique autant que je me souvienne, du rock, musique andine, jazz (toujours actuellement, groupe de New Orleans, avec mon frère...) Mais j'avais été marqué par son charango, qu'il avait lui même fabriqué dans les 70's. Le son de ce petit machin était (est toujours) incroyablement mélodique, dur faire une dissonance sur cet instrument !
Plutôt hypersensible, j'ai vite compris que gratter le charango, ou la guitare permettait de sortir de moi ma tristesse (ou mon blues), et je me suis mis à jouer tout seul de la guitare de mon père.
Ado, j'ai eu une guitare, et j'ai gratté, ça me faisais du bien, je ne cherchais pas la technique, juste pour le bonheur de l'esprit. j'ai toujours été autodidacte dans tout, j'ai appris la musique tout seul, et mon métier aussi (dans l'image). J'ai joué dans un groupe de rock au collège.
Adulte j'ai laissé tout ça de côté dans un premier temps. J'ai commencé à bosser, premier boulot, déracinement, séparation...
Tahiti
Et puis j'ai passé un mois et demi à Tahiti, en 1999, juste avec un sac à dos, pas de plan, pas d'hébergement. La fin d'une vie le début d'une autre (encore inconnue), et entre les deux le besoin de dissoudre dans le pacifique une armure devenue trop lourde et désormais inutile. J'y ai fait de belles rencontres, quand on voyage seul on est invité partout, et j'ai découvert la musique tahitienne, j'ai vécu chez les uns, chez les autres, la fête et le plaisir de partager. Le oukoulélé m'a tapé dans l'oeil et dans l'oreille.
De retour en métropole, une nouvelle vie s'est mise en place et le uke est resté dans un coin de ma tête sans jamais n'en ressortir.
Nouvelle région, beaucoup, beaucoup (beaucoup !) de voyages pour le taff. Je partais loin, je partais longtemps, et gratter me manquait. J'ai acheté des guitares de plus en plus petites, une assez bonne, au Brésil.
Re-guitare, re groupe de rock... puis enfants, de moins en moins de guitare, et finalement quasi plus de guitare du tout, malgré une belle collection de Gretsch.
Les étés, on part depuis des années à FTV https://www.faistesvacances.fr/ (https://www.faistesvacances.fr/), un truc absolument génial, plein de musiciens, de bienveillance et de bonheur, et j'en profitais pour prendre des cours de guitare : rock, folk, bossa... Eté 2023, je ne sais pas ce qui s'est passé mais je n'ai pas pris de guitare. Une fois sur place j'ai vu "cours de oukoulélé" et le uke tahitien de mon cerveau s'est mis à frétiller.
J'ai passé une semaine à apprendre à raison d'1H30 par jour et j'ai été contaminé direct !!
Bon, c'est récent, c'était il y a un mois, mais je suis à fond ! En 30 jours je me suis inscrit ici (chapeau, super communauté, une encyclopédie, un bel esprit, bravo et merci !), je me suis commandé un soprano, et un concert, j'ai revendu mon soprano et j'en ai commandé un autre, j'ai offert un ténor pour l'anniv de mon père, j'ai suivi plein de tuto sur yt... voilà, je suis vraiment à fond, et trop heureux d'avoir repris la gratouille.
Pourquoi le uke ?
Plus petit, plus pratique, moins lourd, moins cher, plus transportable, plus amical, festif, abordable, gratifiant, le kiiiiiif :)
J'ai mis quelques guitares en vente, aussi.
Ce coup de divan m'aura permis de m'affubler d'un avatar plus personnel :top:
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...le besoin de dissoudre dans le pacifique une armure devenue trop lourde et désormais inutile.
Punaise, je trouve cette phrase tellement magnifique !
Bienvenue à toi Kukuyélé, et merci pour ce beau témoignage.
Heureux de te compter parmi nous et ravi que le dicod'uke te plaise :)
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jolie trajectoire Kukuyélé !
et l'ukulele ne manque pas de potentiel pour te permettre de la poursuivre de la meilleure des manières
enjoy !
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Merci Benkalele et Bernie :)
J'ai oublié aussi de parler d'un album qui m'a énormément donné envie de jouer de l'ouk' !
(https://st.cdjapan.co.jp/pictures/l/01/39/IMWCD-1020.jpg?v=1)
C'est la reprise des musiques des films d'animation des studio Ghibli (Myazaki : le Voyage de Chihiro, Princesse Mononoke...) que je mettais en boucle pour endormir mes bébés.
A écouter ici : https://deezer.page.link/psVKehtJpmUf7Pka9 (https://deezer.page.link/psVKehtJpmUf7Pka9)
Et voici le livre pour apprendre : https://wasabisheetmusic.com/products/hayao-miyazaki-and-studio-ghibli-ukulele-solo-ukulele-and-vocal-sheet-music-book (https://wasabisheetmusic.com/products/hayao-miyazaki-and-studio-ghibli-ukulele-solo-ukulele-and-vocal-sheet-music-book)
Avec une très belle couverture :)
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Vincent parlait de ce songbook sur un fil dédié (https://ukulele-forum.fr/index.php?topic=999.msg15729#msg15729) il y a quelques années
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J'ai découvert ce fil hier, c'est fou comme les chemins qui mènent au uké peuvent être variés. :)
Pardon d'avance pour la longueur de mon témoignage. :green: C'est que le divan est effectivement confortable.
Il faudra me dire combien je dois, et si c'est possible par CB. Je n'ai jamais de liquide et le chéquier est quelque part je ne sais où.
A 6 ans, je commence le piano surtout pour faire comme les copines. Je me prends au jeu malgré une enseignante ni très moderne ni très fun. A la fin de la deuxième année, je bosse comme une folle pour le spectacle de fin d'année un morceau intitulé "Les grenouilles". Tempo ultra rapide et entrainant que j'adore et dont je suis toute fière. Je vois des petites grenouilles sauter partout quand je joue. J'ai envie que les gens qui vont m'écouter voient aussi ces petites grenouilles sauter sur la scène.
Répétition quelques heures avant le spectacle. Et là, le drame... Le piano à queue installé sur la scène est neuf, d’après ma prof. Ses touches sont trop difficiles à jouer pour mes petits doigts de gamine. Impossible de garder ce tempo qui me plaît tellement et qui donne son charme et son intérêt au morceau.
Ma prof me dit alors de ralentir (beaucoup) le tempo. Ben oui... Mais mes petites grenouilles sont désormais mollassonnes, à la limite de l'inertie, c'est nul et ça n'a plus d'intérêt à mes yeux. Je ne dis rien et je joue quand même le soir, en gardant mon sentiment de honte et de profonde déception pour moi.
On me demande si je veux continuer l'année suivante. Ben non... A quoi bon ? Personne n'insiste, personne ne me demande pourquoi. Personne, et surtout pas ma prof ( :bouh:), n'a cherché à comprendre ni à me faire comprendre. Je me détourne de l’apprentissage de la musique (gros traumatisme quand même, sans rire, ça fait du bien de poser ma valise ici.)
Au collège, j’ai dû aborder comme beaucoup d’élèves la traditionnelle flûte à bec. L’instrument me plaît par sa simplicité. Je suis en 6ème, mais comme j’ai un bon niveau, ma prof accepte que je participe à un atelier réservé aux élèves de 3ème. Je m’amuse à jouer des morceaux « difficiles » et à les répéter chez moi avec une K7 audio que ma prof m’a donnée. Je suis fière de les jouer avec des élèves plus âgés. Et je me débrouille pas mal du tout.
Mais ce qui est pour moi de l’ordre de l’amusement et du récréatif ne se concrétise pas en une étude plus « sérieuse » de l’instrument et de la musique. Ce n’est pas concevable, le spectre du piano est bien trop présent. Je me suis convaincue que je suis nulle en musique. Ça doit rester rigolo car un nouvel échec n’est pas envisageable. En classe de 5ème, je change de collège, plus de flûte, je la remise dans un tiroir avec la K7. Je les ai gardées pendant 20 ans au moins.
Les années se succèdent. La musique n’est désormais plus que dans mes écouteurs ou dans des concerts. Aucun instrument ne passe par mes mains. J’y pense parfois mais je minimise au mieux ma frustration. A mes yeux, je n’ai aucune légitimité à vouloir ne serait-ce que tenter d’aborder un éventuel apprentissage.
A 31 ans, nouveau revirement. Je veux apprendre la guitare. Ça m’a pris comme ça et je suis incapable de me souvenir comment et pourquoi l’idée m’est venue. Je peux seulement dire où elle m’est venue, sur mon lieu de travail, une banque à l’époque. Vraiment rien à voir… :D Allez savoir… Peut-être le besoin de m’évader d’un environnement cloisonné et coercitif tout à fait détestable. Je me rends le soir même dans un magasin de musique à Lyon, au pied des pentes de la Croix-Rousse. J’y vais quand même à reculons, avec la peur que le vendeur se moque de moi et me demande ce que je viens foutre là. C’est curieux quand même cette crainte que j’ai eue d’être prise en flagrant délit d’imposture par un type qui ne me connaissait pas. Le vendeur me conseille une guitare Cort, toute simple et abordable, la housse, l’accordeur et le médiator qui vont avec.
Je rentre chez moi heureuse d’avoir « osé » franchir le pas, j’ai l’impression de faire désormais partie d’un monde que je m’étais toujours refusé, je suis repassée du côté obscur de la force.
Je n’ai pas les moyens à ce moment-là de me payer des cours. Mais on est en 2012 :D, je farfouille sur internet à la recherche de méthodes en ligne. Et je tombe sur la chaîne Youtube de La Grive Musicienne. Je commence à apprendre avec ses vidéos, j’y passe plusieurs heures. Et là, nouveau drame… Avec la position du guitariste, ma double tendinite à l’épaule droite (chronique à l’époque) se réveille, bien douloureuse. Comme on m’a toujours certifié que c’était dans ma tête, je n’ai pas de solution. Quelques tentatives encore avant de me rendre à l’évidence. Ma déception est à la hauteur de mon enthousiasme initial, même si je finirai par me persuader que la prise en main de l’instrument ne me plaisait pas.
Je ne me résous tout de même pas à revendre ma guitare, elle restera 7 ans dans un coin de mon appartement, bien rangée dans sa housse.
Je me dis que jouer de la musique n’est décidément pas fait pour moi. Je renonce, certaine désormais d'être nulle dans ce domaine, zéro, rien du tout.
Les années défilent encore. Jusqu’en avril 2018. C’était un jour d’errance Youtubesque, comme beaucoup en connaissent. Je clique sur ça, et puis ici, « tiens, je ne connais pas cet artiste… » Et j’arrive sur le clip « Sublime et silence » de Julien Doré. Pas spécialement fan de lui, je le regarde tout de même courir sur la plage avec des poneys… Pourquoi pas…
Le titre me plaît, alors je vérifie si un concert est prévu prochainement dans la région pour en découvrir plus en live. Le hasard fait bien les choses, il est en pleine tournée acoustique, et à Lyon quelques jours plus tard. Je trouve une place en dernière minute, bien située, face scène, milieu de rang. Pour chanter son tube Coco câline, Julien Doré attrape un de ses ukulélés, « petite guitare » dont j’avais vaguement entendu parler, et vient jouer au milieu du public à environ 1m50 de moi.
Je reste scotchée. Pas par Julien Doré (même s’il est drôlement sexy de près, le bougre !) mais par l’instrument. C’est une évidence soudaine, une révélation.
Conquise par les sonorités, je vois bien aussi que rien ne m’empêchera d’apprendre le ukulélé, et surtout pas mon épaule qui a d’ailleurs bénéficié entre-temps des bons soins prodigués par des vrais pros. L’envie est irrépressible, j’effectue quelques recherches internet le week-end suivant pour acheter sur Amazon (pas bien ça) un Eagletone Coconut C10, format concert. Mais je n’en parle à personne et me contente de jouer en aparté avec mon chat pour seul public, en glanant ici et là des tutos sur internet. Ceux de La Grive Musicienne s’imposent évidemment, mais je ne me décide pas à le contacter pour prendre des cours.
Les vieux fantômes ne crient plus, mais sans être assourdissants, ils reviennent murmurer avec une assiduité qui réussit à rompre la mienne.
Le ukulélé restera quelques temps dans sa housse, mais seulement quelques mois. Je le ressors en janvier 2019 pour constater avec plaisir que les premiers accords, notions et débuts de morceaux n’ont pas déserté ma mémoire. J’achète un uké soprano, Ohana Pk-25G, une acquisition comme pour marquer un nouveau départ (c’est curieux cette tendance du besoin de nouveauté pour relancer la machine, mais ça doit être humain, enfin je crois.)
Pour tenter de chasser les dernières ombres persistantes et ne plus les entendre, je rejoins le L’UkeDunum et je suis les conseils reçus via le forum en contactant enfin La Grive Musicienne. Ces deux cadres indispensables dans mon cas me permettent de progresser à mon rythme.
Plus de 4 ans sont passés, le ukulélé ne m’a plus jamais quitté, l’enthousiasme initial est resté identique, surtout grâce aux cours, malgré les hauts et les bas.
C’est parfois un peu le bordel, comme en ce moment dans mes tablatures :green:.
Mais quand ça commence à marmonner dans la brume >:(, je t’expédie tout ça d’un bon coup de strum bien senti…
Nan, mais oh ! :D
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Super Marianne, belle histoire, j'espère venir à un rassemblement de L’UkeDunum un de ces 4, peut être nous y croiserons nous :)
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Et nous serons ravis de t'accueillir dans ce collectif bien sympathique !
En plus de strummer et chanter, on mange et on boit bien ☺️, avec modération bien entendu.