Salut les amiukes
J'ai eu le bonheur dans les années 70 de passer plusieurs vacances d’été de suite en famille, à l’île de Bréhat, en Bretagne.
Je sais qu’on a toujours tendance à idéaliser ses souvenirs, peut-être plus encore ses souvenirs d’enfance – par exemple tous mes souvenirs de Bréhat sont ensoleillés alors qu’on peut raisonnablement imaginer qu’il dût parfois pleuvoir -, mais aujourd’hui encore, lorsque je pense « vacances d’enfance », c’est toujours et immédiatement Bréhat qui me vient à l’esprit. Comme une évidence.
Un tour de magie. Un baume. Une parenthèse enchantée de vent, de couleurs, de lumière et d’embruns.
j'avais écrit cette chanson il y a quelques années, pour en parler. Je viens de l'enregistrer en version acoustique, au ukulele, piano, voix (plus une petite contrebasse qui passait par-là)
Pour illustrer ces souvenirs vieux d'un demi-siècle, j'ai choisi des images vieilles d'un siècle, histoire d'ajouter un peu de nostalgie à la nostalgie :-)
Bréhat en vacancesC’était le plus beau jour de l’été, la magie d’un rêve éveillé
Resplendissante dans son écrin de rochers, Bréhat nous attendait
À l’Arcouest on embarquait, sur la Paimpolaise ou la Marie-André
Une traversée, quelques embruns d’eau salée… on y était
Souvenirs d’enfance, Bréhat en vacances,
Chaque fois que j’y repense, j’ai le cœur en partance
Un trop-plein d’amour pour une belle-de-jour
Qui me rend toujours le cœur lourd
Toute la journée le nez au vent, Maudez ou la chaise de Renan
Le Phare du Paon, La Corderie, le Port-Clos, le moulin à marée du Birlot
Le Sémaphore du Rosédo, Les chemins creux du Guerzido
À chaque pas, des lauriers, des hortensias, des genêts ou des mimosas
Souvenirs d’enfance, Bréhat en vacances,
Chaque fois que j’y repense, j’ai le cœur en partance
Un trop-plein d’amour pour une belle-de-jour
Qui me rend toujours le cœur lourd
Souvent quand la mer était basse, on rejoignait la petite île d’en face*
On se laissait enfermer par la marée, on jouait les Robinson Crusoé
On ramassait dans les trous d’eau, des praires, des palourdes, des ormeaux
Que de journées de plaisir et d’insouciance, le bonheur comme une évidence
Souvenirs d’enfance, Bréhat en vacances,
Chaque fois que j’y repense, j’ai le cœur en partance
Un trop-plein d’amour pour une belle-de-jour
Qui me rend toujours le cœur lourd
* L’île d’Ar-Morbic, situé à la pointe nord-est de l’île.