Si, il y a des "reconnaisseurs de fréquences" qui peuvent sur les premières mesures identifier un morceau (même si le titre est différent). Ils sont vachement forts... (pour gagner du pognon).
https://wizdeo.com/fr/ressources/blog/58-droits-a-copyright/412-reconnaissance-automatique-de-musique-sur-youtube-le-test
Dans l'article en question, il s'agit de l'utilisation d'un enregistrement copyrighté (le morceau tel qu'enregistré par l'artiste), pas une cover des titres en question (Highway to hell et Stairway to heaven).
Pour em6, je pense là aussi que c'est le titre qui a été repéré, pas l'enregistrement. Je ne pense vraiment pas que les algorithmes soient (actuellement) suffisamment développé pour reconnaître une chanson réinterprétée en acoustique ukulele - voix... Ils se contentent de comparer le signal audio d'une vidéo à un catalogue d'enregistrements existant.
Comparer une réinterprétation à un morceau original impliquerait d'arriver à "démixer" un enregistrement pour en extraire l'harmonie, la grille d'accord, la mélodie... Aucun soft n'est (à l'heure actuelle) en mesure faire ça (à ma connaissance). Ça viendra sans doute !
Un test intéressant pourrait consister à faire une reprise de Purple rain (ou d'un autre titre dont les ayant droits sont un peu tatillons) en indiquant un titre de vidéo qui n'a rien à voir (et à ne pas renseigner les mots clés en conséquence). Je ne suis pas certain du tout que l’algorithme de Youtube parvienne à reconnaître la reprise.
Parallèlement, il peut être intéressant de faire un enregistrement qui n'a rien à voir (une compo personnelle, une impro ou une simple grille par exemple) et d'indiquer un titre genre Purple rain et de voir les conséquences.
Quoi qu'il en soit, le droit français autorise normalement n'importe qui a faire une reprise, tant que la musique et les paroles ne sont pas (trop) altérés, sans avoir besoin de demander l'autorisation des ayants droits.
C'est la raison pour laquelle France Gall n'a pu faire interdire l'album-hommage de Jenifer...
En revanche, il faut que tout soit déclaré en bonne et due forme auprès de la SACEM dès qu'il est question de diffusion / reproduction mécanique / numérique.