Pas si simple.
Tout dépend du bois utilisé, des épaisseurs, de l'épaisseur de la touche.
On trouve du cédre, coupe au quartier, qualité lutherie, trés peu dense,
mais vraiment.
Rien à voir avec l'acajou que j'utilise, avec lequel je ne pose pas de trussrod, même diapason 363 mm (mezzo).
Mes profils de manche sont en croissant de lune, trés peu épais.
Donc, pas les meilleurs sections pour apporter de la rigidité.
Mes touches font entre 2.8 mm et 3 mm d'épaisseur.
Il y a aussi des différences de tirants selon les marques de cordes (Les Savarez Alliance, par exemple, sont costaudes).
J'ai fait un soprano comme cela, le manche, trés peu épais en tête, à légérement flambé et vrillé.
J'ai enlevé la touche, puis re-surfaçé de manche,
posé un raidisseur avec un tube carbone ultra strong, collé avec un mélange epoxy/micro ballon.
On peut comparer les rigidité des tubes façilement, en testant leurs fléches, leurs nervosités au retour de flexion, ect...
Nickel depuis, rien ne bouge.
Les actions sont trés basses, plus de buzz.
De plus, sur ce soprano, il y a eu un gain en sustain sensible une fois le raidisseur posé.
Chacun fait comme il le sent, pas de régle.
L'expérience aide pas mal.
Et je pense qu'il est bon de garder à l'esprit que la fabrication d'un ukulélé fin ne répond pas
aux mêmes critéres que ceux utilisés pour réaliser des guitares.
Un ukulélé soprano-concert n'est pas une petite guitare.
Voilà, quoi...