Merci pour les post, écoutés dans l'ordre d'arrivée :
Dédé Jérome – Et après
Comme l’intro enveloppante d’une belle chanson à la Bowie - pas du tout no future – mais une intro c’est sûr, car on attend la suite..
Dédé – l’apocalypse
Les forêts, les océans, la misère, la guerre, (pas le covid ?) pour une mélodie entêtante rythmée par les grelots. Comme il y a un tableau en fond, je mettrais 8/10 suivant des critères hors contrat.
Dédé – On va tous crever
Annonce du départ : Un hommage à un chanteur vivant (Saez) avec un chant d’espoir
La voix de Dédé a changé, devenue peu audible. On sent le désespoir. On comprend à la fin avec « on peut rêver que j’arrête de chanter », pour ceux qui auront tenu 3’20 .
Alaouet – Dis-moi où on va
Un texte terrible. J’espérais un happy-end. En Ford Fiesta sur un rythme enjoué et une vidéo à double cadre et sous-titre pour les mal-entendants. Mais là on est dans la réalité crue. La chute est terrible.
Vivelavie – Désenchantée
La chanson se déroule, désenchantée, comme un revêtement d’autoroute sur les plaines verdoyantes. A partir de 2’10 «dis-moi, dans ces vents contraires... » jusqu’à la fin, c’est tout techniquement bien chanté avec de légères brisures, davantage de voix de poitrine avec de légers accents bien sentis.
Em6 – Should I stay or should I go
Ca donnerait envie de sautiller tant c’est sautillant. C’est trop court, qui c'est qu'a dit « GO » ?
Dédé encore debout – la chanson sans avenir
Ca commence comme un tuto sur 1’10
Après, c’est très dans l’autodérision (le texte)
J’ai pas vite compris la règle du jeu, un appel à écrire des textes sur ces accords ? Donc c’est un atelier d’écriture, avis aux adeptes !
NZP – Punk à chiens
Ca sent la Picardie, avec ce titre des Fatal Picards. Région d’où sont issus en même temps un président et des groupe de rock post-punk, très post-punk. L’anarchie sans avoir lu Bakounine. Un punk qui a en même temps un chat, un canard, une poule. On dirait le Sud. C’est un road trip animalier.
Kaptain Bigg – Accident
Merci pour la culture rock (docu fourre-tout de 23 minutes), pour Kent , mais pas entendu de ukulele, même sur le soundcloud. Les dogs, Lili Drop no future. Nostalgie. Where is Marc Minelli ? Dans ses chaussures ?
Anne K – le cœur du monde
Très bien joué, finement chanté. Titre fort. A 300m d’où j’écris, esplanade St Jean d’Acre, il rassemblait cet été des milliers de personnes. Au ukulele c’est très joli.
Morinela – la tristitude
Ben oui, même chantée comme Zidane aux enfoirés, c’est très sympa même quand tu fais la Bar-miztva en 43. Mais d’un coup tu as craqué, on a pas eu droit au couplet sur Francis Lalanne ? (que t’est-il arrivé?)
Ukalie -Carpe Diem
ça y est, on a le rapport du GIEC, les prévisions de 2100. Un texte très copieux à la Patrick Font. Pas toi, pas toi, mais pas qui ? Un jeune militant ? Ca sent bon les années 70, du temps où on écoutait les chansons en se concentrant bien pour comprendre le sens. Ce genre de chanson pré-punk, il faut les mériter.
Dédé – La chanson sans avenir
Un remake avec une inspiration supplémentaire.
Mais Dédé il est trop tard, comme dirait Moustaki en 1969.
Sylavie – Marcia Baila
Ca me rappelle le service militaire, les gardes de nuit armées au portail de la caserne de Montargis, et en même temps Catherine Ringer. La France multicolorée. Qui ne voulait pas parler dans l'hygiaphone (Aubert). La guitare à la main n'avait peur de rien (Goldman).
Aujourd'hui le Marcia Baila déraille, après être passé par les boites de nuit et la cagnotte de Nagui.
Merci à tous, et "ne laissons pas s'agrandir le désert" (Danielle Messia)