à propos, ça te tenterait de proposer un texte pour une autre compose de pote juinesque ?? chiche ?
Hehe.... j'avoue que c'est très tentant
alors bien sûr que chiche !
En plus je viens de faire une recherche dans mes textes en stock et j'en ai trouvé deux avec le mot
Juin dedans
Dans des styles assez différents
Le premier s'intitule
Mal-être, c'est un texte sur le dépression ...
L'autre s'intitule
Pas avant le mariage et est nettement plus léger
Alors si le cœur vous en dit, surtout, bande de voutousses... n'hésitez pas à
compoter celui que vous voudrez !
Mal-êtreTu pensais qu’en laissant tes doses sous la couchette d’un sous-marin
Le défilé d’éléphants roses s’évanouirait dès le matin
Mais l’aube se lève au marigot et couché sur une termitière
Tu te fais récurer les os en rêvant d’ombre et de poussière
Tu croyais qu’en cachant tes fioles sous la banquette d’un train de nuit
Tu n’aurais plus besoin d’obole pour aller au bout de l’ennui
Mais les sirènes dans la brume entonnent leurs plaintes quotidiennes
Et tu jongles avec des enclumes en attendant que la nuit vienne
Janvier t’amène son lot de peines, Février ses lacs gelés
Mars n’est qu’une illusion lointaine, Avril un lambeau du passé
En Mai les épaves t'entraînent vers Juin et ses ressorts rouillés
Juillet referme tes persiennes, Août ne peut même plus te lever
Septembre ne t’effleure à peine qu’Octobre est déjà passé
Novembre, où meurent les baleines, Décembre étreint ton cœur glacéAux cris des marchands de saisons se déchirent des meutes de loups
Dans l’arène le Roi des morpions fait des tours sur un cheval fou
À chaque pas des chrysanthèmes viennent baliser tes lendemains
Et dès que quelqu’un dit « je t’aime », tu entends sonner le tocsin
Janvier t’amène son lot de peines, février ses lacs gelés
Mars n’est qu’une illusion lointaine, Avril un lambeau du passé
En Mai les épaves t’entrainent vers Juin et ses ressorts rouillés
Juillet referme tes persiennes, Août ne peut même plus te lever
Septembre ne t’effleure à peine qu’Octobre est déjà passé
Novembre, où meurent les baleines, Décembre étreint ton cœur glacéPas avant le mariageDepuis six mois que Marcel fréquentait Andrée, pas une seule fois, il n’avait pu la décider
Elle lui disait : chéri, je t’en prie, reste sage, n’insiste pas, je n’le ferai pas avant l’mariage
Il essayait de la prendre par les sentiments : Je t’en supplie, c’est vraiment un besoin pressant
Mais elle, refusant de céder à son chantage, lui répondait : Je n’le ferai pas avant l’mariage
En attendant, il s’débrouillait comme il pouvait, mais faire ça seul, on peut pas dire qu’ça lui plaisait
Ça lui f’sait honte, il ressentait presque un blocage, et puis à force, il craignait de s’faire un claquage
Au bout d’un temps, ça lui donna de tels complexes que discrètement, il rendit visite à son ex
Elle fut tellement heureuse de revoir son visage, qu’pour lui prouver, elle mît tout son cœur à l’ouvrage
Mais lorsqu’ensuite, il retourna à la maison, immédiatement Andrée sut qu’ça n’tournait pas rond
Car sur sa chemise, y’avait une trace de maquillage, alors furieuse, elle lui fit une scène de ménage
Espèce de mufle, ne retourne plus jamais chez elle, j’p’réfère encore que t’aille voir des professionnelles
Je te préviens qu’au prochain de tes dérapages, tu n’auras plus qu’à aller faire tes bagages
Un jour de juin, pour voir enfin l’bout du tunnel, n’y tenant plus, il la mena devant l’autel
À peine mariés, elle lui lança d’un air sauvage : maintenant chéri, tu peux me réduire en esclavage
Dès qu’ils rentrèrent, elle lui baissa son pantalon, le dépouilla de sa chemise et d’son caleçon
Elle qui toujours s’était pourtant montrée si sage semblait soudain prête à subir tous les outrages
Ô mon amour, que tu es beau, nu comme un ver, Ô mon chéri, oui, maintenant ! je veux le fer !
Et toute la nuit, et sans le moindre prélavage, d’un air ravi, elle fit enfin son repassage