Ben je viens de le finir. Comme on dit, mon avis à 2 balles.
C'est encore une fois le même portrait de quelque chose de métaphysique dans l'homme contemporain. Comme une tristesse qui n'en est plus une, un nihilisme qui ne cherche même pas à se faire sauter le caisson, une solitude hors de l'espoir ou du désespoir. Le tout placé dans un écrin qu'on ne trouve pas joli pour ne provoquer aucun attachement.
Le néant quoi.
Accuser ce livre de faire l'apologie d'une chose ou d'une autre est, je crois, complètement à coté de la plaque. Oui, ça schlingue et il explore cette odeur de merde n'hésitant pas à l'ouvrir en deux pour voir comment l'étron ne fouette à l'intérieur par rapport à l'extérieur. Et il ne classe même pas les deux puanteurs.
Je veux bien qu'on m'explique que je me plante si c'est le cas.
Précision au vu de la polémique qui entoure le bouquin que je ne partage pas cette émotion en totalité.
Pas du tout.