Coucou YF !
Je comprends que tu t'inquiètes pour ton uku, mais comme dit Bernie, à 50°C tu risquerais d'être plus mal que lui, lol.
Pour situer, j'ai plusieurs ukulélés en bois massif auxquels je tiens énormément, dont 2 "K". Je me suis équipée dès le départ pour faire face à la sécheresse hivernale (j'habite dans les Alpes), et en particulier aux variations brutales de températures et d'hygrométrie (aération en hiver + chauffage). Je ne les pose jamais en plein soleil, et si je dois me déplacer avec, je les mets dans une caisse. Pour l'instant, après deux hivers et deux étés, ils se portent tous comme des charmes, contrairement aux guitares de mon voisin, qui n'en prend aucun soin : les tables en cèdre/épicéa de deux de ses guitares sont toutes gondolées et fendues à faire peur. Il est musicien et je ne comprends pas qu'un musicien puisse faire si peu de cas de ses outils de travail. J'ai mal pour elles !!!...
. Mais bref.
Je pense que si ton uke n'est pas destiné à
séjourner plusieurs jours dans la voiture - et donc subir des variations extrêmes comme plein soleil sur le capot en journée et frais la nuit - il n'y a pas grand risque. La chose abominable serait de le laisser tout nu derrière le pare-brise, en plein cagnard
et ensuite en plein dans le courant de la clim à fond, sur réglage polaire
. Mais si tu le tiens dans sa
caisse fermée (avec éventuellement un humidificateur, mais ça ne me paraît même pas utile en été), laquelle est encore
protégée par une couverture qui fait tampon, que le tout est placé
hors insolation directe, et que de surcroît tu as la clim dans le véhicule, je ne vois pas trop ce que ton instrument pourrait risquer. Pour moi, la sécheresse extrême est bien pire que la chaleur intense : en été, malgré la chaleur, il y a en général un taux d'hygrométrie assez élevé (à moins que tu ne fasses une traversée du Ténéré en 4x4, lol).
Bien plus que la chaleur en elle-même,
les ennemis des instruments en bois sont 1) la sécheresse, 2) l'insolation directe et 3) les variations brutales ou répétées de température ou d'hygrométrie. Ce qui veut dire qu'on peut "acclimater" ses instruments si on change de cadre de vie, pour autant qu'on le fasse en douceur. Imagine mes bébés : certains d'entre eux ont été commandés en plein hiver et ont fait le voyage depuis Hawaii (climat océanique humide et chaud, avec très peu de variations) ou la Californie (chaud et sec) pour arriver chez moi en plein hiver, au coeur des Alpes (hyper sec, avec variations énormes). Aucun n'a subi de dommage malgré de longs jours de voyage et d'entreposage Dieu sait où et Dieu sait comment, durant leur transit.
Tout ça pour te dire que les ukulélés sont aussi faits pour vivre et se balader avec, moyennant les précautions nécessaires. Et ce que tu proposes me paraît tout à fait adéquat !
Bonne balade avec ton petit chéri !