curieux quand même que le mot "clivage" apparaisse plusieurs fois pour qualifier la politique, comme si c'était obligatoirement une opposition, un combat, avec des bons (mes potos) et les méchants (tous les autres, qu'l faut leur écraser la hure dans le gravier, tant pis pour eux et puis ils feront pareils à leur tour). Bizarrement, ça me parait pourtant le monde de la discussion, du compromis, des concessions, de l'accord (Et je ne parle pas de discussion de comptoir, de compromission, de concessions autoroutières, ou d'accord électoral), le tout étant imparfait certes et à recommencer souvent, bref de la recherche de l'équilibre précaire obtenu pour le bien commun.
Dans la moindre association où il faut un quorum et une vraie majorité pour décider de quoi que ce soit, il faut discuter, convaincre et se laisser convaincre (et si on ne fait pas cet effort là on prend la porte ou l'assoss part aux fraises).
je dois être exagérément naïf, je retourne jouer de l'uke. Et puis quand il fait trop chaud, discuter m'ennuie : quand on est plus de quatre on est une bande de...(je vous laisse écouter Brassens pour avoir le dernier mot)