Assimiler les non philosophes à des cloportes (même en s'en défendant derrière un tas de figures de style) est pour moi de l'agressivité.
Le discours du même du philosophe prétentieux, qui ne mérite même pas la tarte à la crème:
La vie des Cloportes
Etripons nous à coup d'Onfray, ça nous rafraichira.
Je verse au dossier que ce philosophe, après des débuts sérieux -en tous cas universitaires - , s'est senti obligé de pondre des bouquins - et des cours et des émissions et des je-sais-pas-quoi- de plus en plus vite et donc de moins en moins étayés, puis a effilocher des lieux communs simplistes [son cours sur le christianisme d'il y a quatre ou cinq ans était déjà un tissu de bétise crasse] (théorème dit de "le plus de surface médiatique j'ai, le moins de recherches préalables je m'enquiquine à faire") ;
qu'il ne se différencie désormais guère de l'autre philosophe médiatique que par sa chemise noire et son col fermé (théorèmes dits de "je pense donc je porte le deuil du monde" et "fais simple, coco, faut que les téléspectateurs sachent qui est qui")
qu'il a poussé le bouchon jusqu'à publier un recueil d'haikus écrits pendant que sa compagne mourrait d'un cancer (théorème dit de "coco, c'est bien beau mais la rentrée littéraire approche, tu as quoi sous le coude ?")
alors, si ça c'est être droit dans ses bottes et ne pas composer pas avec la médiocratie ambiante, faut me dire ce que c'est.
on pourrait jumeler avec le fil Houellebec, non ?