Je trouve cette vidéo assez intéressante:
Le fait d'enchaîner reprises et versions originales sans temps mort permet de se rendre compte de plusieurs choses...
L'une des choses qui saute aux yeux (et aux oreilles!) c'est qu'en règle générale chaque période musicale est irrémédiablement "datée", par son interprétation et sa production:
- orchestres des années 20/30
- groupes vocaux des années 40/50
- groupes pop/folk/rock à guitares des années 60/70
- claviers (beurk) des années 80
- style grunge des années 90 (sons de guitares saturés)
etc...
Ensuite on se rend compte du peu d'originalité des reprises: pas beaucoup de prise de risque en général....Pour certaines chansons, quand on passe de la reprise à l'originale on entend à peine la différence
Certains artistes sont spécialistes des reprises: UB40, Elvis, et j'en oublie...
Et selon moi très peu de reprises
supérieures à l'original (environ 5% je dirais): "Nothing compares 2U", "Alll along the watchtower", "Skinny love" et "Hallelujah". Je parle de reprises qui subliment et éclipsent même l'original.
Certaines reprises supportent la comparaison: "Killing me softly with this song", "The great Pretender", "The man who sold the world", "Piece of my heart", "Tainted love"...
D'où l'intérêt de toujours s'intéresser à la version originale
Mais au moins les reprises ont le mérite de ressusciter et faire redécouvrir des chansons oubliées de toute une génération, ce qui a un côté émouvant, et par là même la modernité incroyable et intemporelle de certaines oeuvres...