
pour le reste, dans le soucis du maintient de l'image de qualité supérieure de la marque et vu le développement de la concurrence, j'y vois un processus normal de gentrification de la fabrication en termes de précision et de finitions
Salut Bernie tu as une très juste 🧐 analyse.
J’hallucine encore sur les différences entre les instruments récents et les vintage.
Cette remarque m’évoque des échanges que j’ai pus lire sur ce forum pointant le fait qu’aimer le vintage était une forme de snobisme. Je peux affirmer aujourd’hui que ce n’est pas le cas. On peut aimer le vintage pour plein de raisons techniques (personnellement, j’aime le vintage pour sa simplicité, son efficacité, sa lutherie primitive et directe) et aimer le neuf pour d’autres raisons techniques.
Il me faudrait un Kamaka de chaque époque pour voir l’évolution réelle et surtout où commence le marketing et la réelle plus-value des petits ajouts et autres réglages : compensation du sillet de chevalet, ajout de la touche, modification du gabarit général pour la forme du corps, modification de l’enclavement du manche, et j’en passe… De mon point de vue de musicien, les vieux Kamaka ne sont pas plus justes que les récents et pas moins jouables🤷♂️. De nature plus roots j’ai choisi mon camp 🤙 c’est le combat entre Guarneri (le cochon en lutherie mais qui sonne très bien) et Stradivarius (la légende)…