Oh oui, il y a des pauses.
Mon blog n'est pas le reflet connecté "en live" de ce qui se passe dans mon atelier.
Pour le côté clean, c'est ma façon de faire.
Je ne pourrais pas faire autrement.
Même si parfois, c'est limite épuisant ...
Et puis, je réalise mes ukulélés tout à la main,
à part la mise en épaisseurs des sets de bois de caisse,
avec des outils simples mais adaptés.
Et comme je suis dans la démarche de rechercher la précision des assemblages,
de peaufiner les barrages selon les caractéristiques de flex et de retour de flex de la table,
c'est parfois le longs moments de réflexion, avant d'enlever ou de laisser de la matière.
Et aussi, les épaisseurs et les galbes des manches.
Pas deux idem.
D'ailleurs, le dernier mezzo, celui que vient de recevoir JCC,
le manche a des épaisseurs et des rondeurs de galbes nouvelles,
plus de matière.
Et là, j'ai dû pas mal gamberger le truc.
Alors, oui, j'ai besoin parfois de couper, de regarder ailleurs.
C'est le cas maintenant que le Santo a retrouvé toute sa forme ...
Mais dis moi Gégé : J'ai l'impression qu'à peine un ukulélé fini tu en commences un nouveau...
Y a t'il un moment où ton atelier ne te voit pas passer ?
Atelier qui d'ailleurs me fascine : on dirait une de ces usines de voiture d'ultra luxe où il n'y a pas une trace de cambouis ou de poussière.
Ici c'est pareil, on dirait qu'on pourrait manger par terre tellement c'est propre et bien ordonné...
A moins que ce soit le point de vue de l'appareil photo qui cache la misère...
Mais comme je l'ai lu un peu plus haut : "les ukulélés GG sont aussi beaux à l’intérieur qu'à l’extérieur."
J'ai dans l'idée que l'envers du décor est aussi propre que l'endroit...
Question de philosophie générale...
Chez moi c'est un joyeux bordel...