Ben en fait, tu flippes de lâcher ta voix, hein ?
J'ai l'impression que tu retiens la cavalerie mais qu'il y en a sous le capot.
Y'a de la flippe, bien-sûr (comme tous à divers degrés et gérés différemment, surtout si ça fait pas des années) mais il me semble que ce n'est pas ça le principal.
Je dirais plutôt: un chouïa de technique respiratoire avec une bonne utilisation des abdos ferait résonner et sortir le tout
(et la voix se stabiliserait là où elle doit aller) >
technique uniquement au service de l'expressivité, bien-sûr.Par contre, je trouve au contraire voising' que tu évites le grand piège de ceux qui ne connaissent pas les rudiments techniques de base: compenser par une volonté de maîtrise qui débouche souvent sur des voix certes en place et "propres" mais tendues, dans le contrôle, qui ne respirent pas.
Le plus embêtant là-dedans c'est que cela fait vibrer les cordes vocales pas comme cela devrait, ça les fatigue pas du tout dans le bon sens
(d'où les extinctions de voix) et fait partir les sons de la gorge... rien de plus mortel pour les cordes vocales et pour réellement progresser. Toujours faire gaffe de ne pas creuser la voie de la compensation, les faux-plis c'est mortel à ravoir.
exple: quand vous parlez/chantez, lors d'une phrase par un son [voyelle], si la netteté de l'attaque est obtenue par un "lâché d'air" contrôlé par la gorge, c'est une très mauvaise habitude. Et même: le "propre" obtenu est pas si satisfaisant que ça, c'est contenir ce qu'on croit mauvais, à cacher... souvent très discutable.
Pour la voix spécialement, cette démarche volontariste/"en force" est précisément ce qu'il ne faut pas faire.
Je trouve que tu suis bien ton bonhomme de chemin, ça cherche, fouille... chouette!