Je suis contente que mon commentaire t'encourage. Il faut prendre les avis postés ici de cette façon.
C'est vrai qu'il faut être assez courageux pour demander des conseils ! Alors merci encore pour la confiance que tu nous donnes.
Et comme dit Chri dans un autre fil, ne prends que les choses qui te feront avancer.
... et parfois ça me fait super drôle - enfin super pas drôle - parce que je découvre que je suis totalement incapable de la chanter a capela - en gros que je ne la connais pas.
(...)
On enfonce peut-être des portes ouvertes... ceux qui chantent bien peuvent tout à fait se permettre de gratter un accord par mesure, d'avoir un uke pourri, de savoir à peine en jouer, et c'est superbe...
C'est vrai que ça me parait étrange de jouer/chanter une chanson si tu n'as pas la mélodie, voir les nuances à capela.
C'est marrant (et très intéressant) de se rendre compte que l'approche est différente selon les personnes, l'expérience, etc.
Un autre truc très intéressant à faire (là c'est plus quand on aborde l'interprétation), c'est de "dire" la chanson.
La parler à voix haute, comme si c'était un texte, ou un poème (mais il faut éviter la musique que l'on colle aux poèmes récités comme le font les enfants à l'école).
Dire une chanson comme si on parlait.
À qui ? C'est une première question intéressante... Ça peut être à soi-même, à une personne toute proche, à une personne dans une foule, à la terre entière... Il faut choisir.
Puis lorsqu'on sait à qui on s'adresse, on dit le texte (par coeur c'est mieux).
Dans un premier temps, sans respecter le rythme de la chanson. Casser justement le rythme... pour bien comprendre le sens de ce qu'on dit... se l'approprier.
Ça permet également "d'habiter les silences" entre 2 phrases.
De ne pas couper les bouts de phrases ligne par ligne.
Exemple (je prends exprès une chanson super connue) :
À la claire fontaine.
M'en allant promener.
J'ai trouvé l'eau si belle.
Que je m'y suis baignée.
Si on coupe en 4 phrases (ce qu'on entend très souvent) ça ne veut rien dire (et c'est chiant).
Si au contraire on dit ce texte par exemple à son amoureux (avec tout ce que cela sous-entend) :
« À la claire fontaine
(tu sais celle ou nous allons parfois), m'en allant promener
(j'étais toute seule... pfff), j'ai trouvé l'eau... si belle (!)... que je m'y suis baignée...
(et j'aurais tellement aimé que tu sois là) ».
Ça devient une histoire. Et l'auditeur aura envie d'entendre la suite.
D'où l'intérêt évident de connaitre la chanson avant de la jouer !