De retour en ville après un long périple… j'étais parti dans les Rocheuses à la recherche de Gatchan - en fait, informé par Sway, je viens de voir qu'elle avait traîné à Paris…
J'ai aussi appris le départ de ces deux vauriens de Paquito et La Perdrix… il paraît qu'en ville ils se sont embrouillés avec le maire, le shérif et les notables… et finalement ils ont préféré quitté la ville plutôt que bien se conduire et remettre leurs colts. Ca me désole, mais ça ne me surprend pas complètement non plus… je ne connais pas le dessous des cartes, son détail, mais bon, Copain La Perdrix il est tellement excessif et à vif parfois… et puis les temps étaient ténébreux, tout le monde était à cran.
Moi je me situe où à présent ? Est-ce que je suis Pat Garret, devenu shérif, l'ancien copain de Billy ? Du côté de l'ordre et de la sécurité ? Ou bien est-ce que je suis encore un peu outlaw - à supposer que j'en fus un… fusain… ou fusse plutôt. Non, je suis surtout celui qui écrit la légende de l'ouest.
Moi ce que je dis ce que les perdrix parfois elles font grave chier et vont trop loin, et elles posent de sacrés problèmes de voisinage ; comme les pigeons, pas toujours facile à gérer. Mais on a aussi besoin de joyeux lurons comme ça pour mettre un peu le bazar, il y a de la vie, de l'inattendu, de l'insolence, de la nouveauté, des embrouilles, du remue-ménage, des émotions, des tensions aussi. Certes l'équilibre reste toujours précaire.
En même temps La Perdrix piquait toutes les filles du forum, pour les duos fallait se brosser. Les bad boys y a que ça qui leur plaît ! Je ne vais quand même pas chanter avec Luke-O, même s'il met une jolie robe.
Alors maudits soient-ils, bon débarras, bon vent.
La morale est sauve, le beau sexe ne sera plus outré et souillé par ces deux gredins pas toujours fréquentables.
Mais comme ça reste quand même des mauvais gentils garçons au grand cœur, et que moi aussi je suis leur pote - en particulier La Perdrix - je leur dédie cette petite ballade à trois francs six sous - jouée sur le ukulélé qu'il m'a vendu. Une petite serveuse marrante croisée dans un trou perdu est venu poser sa jolie petite voix sur le morceau ; après elle a piqué la caisse et s'est barrée.
Je leur envoie cette petite musique pour adoucir la route qui est à présent la leur, où ils doivent parfois se sentir un peu tristes et seuls.
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