Ho ! Merci Benka, j'adore ce nom je l'adopte. C'est en quelle langue polynésienne ? Il n'y a pas de l dans le tahitien et vague se dit 'are. Je crois bien que le l existe dans le wallisien, le tongien et le vanuatu mais je suis pas sûr.
Les tables font 2 mm d'épaisseur. En dessous le premier rouleau entraîneur de la raboteuse marque le bois. Ensuite avec les ponçage des finitions je dois perdre 0,1.
Pour le bois d'aubier, selon mon maître d'apprentissage, un compagnon (qui est quand même quelques niveaux au dessus de l'ancien) me dit que les propriétés mécaniques entre coeur et aubier ne varient que très peu, que seule la dureté monnin diminue un peu. Que si l'aubier n'est pas utilisé c'est surtout à cause des petites bébettes (et c'est vrai que souvent l'aubier du chêne est piqué). Mais au délignage j'ai bien fait gaffe qu'il n'y ai pas de trou, et une fois le uke encaustiqué il ne craindra plus rien de se côté là.
Pour la jonction des différents bois je suis confiant. Avant de découper la forme dans la table je la teste en la cintrant. Sur une largeur de 30 cm j'arrive presque à faire un demi cercle sans que ça casse. Donc ça va, on est large.
@ Raph : J'ai pas bien compris le truc de l'arrière de la tête du manche, tu peux reformuler STP ?
Pour l'assemblage je fais la technique de la double coupe (comme pour poser du lino ou de la tapisserie à motif) sur des tables de 5 mm. Une fois le collage fait je réduis à 2 mm ce qui efface les désaffleurs et les éclats.
Quand je suis arrivé en menuiserie l'horloge était déjà là, mais comme moi aussi j'aime bien le produit ça aurai pu être moi.