Uky, tu n'as pas investi dans une machine à rayon X
Je suis déçu ! 
Plus sérieusement, je me suis renseigné sur l'impact de la liaison sur l'acoustique de l'instrument (mais pas chez Gibson ou Martin qui disent bien ce qui les arrange).
J'ai trouvé ça : https://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=oejZDX3iigsC&oi=fnd&pg=PA7&dq=dovetail+joint+guitar+acoustic&ots=rFRCfc9MRW&sig=osNytKUgF5CdI-bz17ozsBruLnI&redir_esc=y#v=onepage&q=dovetail&f=false

Là ils disent que la liaison queue d’aronde vient du Luth car c'était plus pratique pour changer les manches (ce qui devait se faire à l'époque) mais que ce n'est pas parfait, et que la liaison par "vis/écrou" est moins bien.
Je suis aussi tombé sur une thèse qui parle de l'acoustique de la guitare : http://unsworks.unsw.edu.au/fapi/datastream/unsworks:1515/SOURCE02?view=true
Il ne parle pas de l'impact de la liaison corps-manche, mais de pas mal d'autres paramètres et il fait des mesures physiques et de la simulation... C'est plutôt complet...
Je n'ai pas encore pris le temps de me pencher sur la thèse (mais qui comme toute thèse doit se focalisé sur un point précis et un seul ce qui peut peut-être ne pas être le sujet de nos posts je ne sais pas je n'ai pas encore regardé)
Je reviens sur cette histoire d'origine par rapport au Luth, et j'envisage peut-être un souci dans la traduction qui change un peu le sens de la phrase.
Car le dovetailing comme il est mentionné se traduit peut-être plus par articulation (et donc liaison) que comme un joint dovetail, ce qui reviendrait plus à dire que les Luths avaient bien la "possibilité" de se voir changer de manche (réparation peut-être plus que coté versatile de l'instrument).
Mais ce livre à l'air très intéressant, bien qu'il date un peu (1978 je crois) et que peut-être de nouvelles choses sont apparues quoique vu ce que j'ai pu en lire cela semble encore d'actualité, et je vais peut-être me le procurer si je le trouve à pas trop cher.
Mais hormis le petit extrait que tu nous as mentionné et qui peut prêter à interprétation quant à sa traduction, j'ai parcouru les pages disponibles dans la présentation en ligne et on y trouve déjà tout un tas de choses très intéressantes...
Beaucoup qui viennent confirmer ce qui a été dit notamment sur le montage à l'Espagnol, d'autres qui nuancent un peu même si on est pas obligé d'y adhérer non plus vu qu'on a 50 ans de plus de retour d'expérience sur certaines des techniques utilisées.
Je joins en vrac quelques traductions (merci Google translate mais il a fallu tout taper à la main car le texte est inaccessible) car même si je saisis le sens général, je manque trop souvent de vocabulaire pour comprendre avec précision les termes employés et cela peut en modifier profondément le sens.
C'est déjà chronophage je me suis donc concentré sur ce qui est je pense le plus parlant, important....comme vous voudrez et vous pouvez ne pas être d'accord là encore, cela ne m'émeut pas...
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l'action des côtés (Moi : éclisses) consiste principalement à transférer de l'énergie et non à stimuler des quantités d'air.
L'action du cou est similaire.
La raideur d'un cou a une influence vitale sur le maintien des tons générés. (Moi : sustain et richesse harmonique)
Un manche en bois tendre sera souple et absorbera ainsi les hautes fréquences grâce au frottement interne d'une onde sonore de courte longueur.
Un manche d'une grande rigidité n'absorbera pas beaucoup les fréquences aiguës.
Cela est prouvé par les tests de guitare avec des manches en acajou, érable et aluminium.
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Traditionnellement, les cous ont été sculptés dans un bloc de bois.
Comme cela nécessite un gros morceau de bois et de gros déchets, la plupart des cols sont constitués de plusieurs pièces.
En raison de la prise en compte du gauchissement et de la tension inégale des cordes, le manche laminé longitudinalement a atteint une popularité accrue. (Moi : Manche comme sur le Martin OXK ou B)
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Cette articulation reçoit une rubrique distincte en raison de son effet sur le son et de la longévité de l'instrument.
L'articulation la plus courante est celle de faire coïncider le cou dans le corps. (Moi : fabrication en deux parties)
Les joints en queue d'aronde sont bien adaptés à une production élevée, mais sont sujets au glissement et à la compression dans le temps. Il en résulte un pont de son non sécurisé. (Moi : information assez surprenante vu le retour d'instruments faits ainsi de plus d'un siècle...)
Le talon espagnol, avec un col cranté pour recevoir les côtés, offre une articulation sûre, mais prend beaucoup de temps lorsqu'un ajustement parfaitement précis est souhaité.
Le cou attaché par des broches avec un bloc de réception dans le corps, présente plusieurs aspects positifs.
Le manche s'enlève facilement si nécessaire. L'angle peut être ajusté. La production n'est pas ralentie. La sécurité de ce système peut être assez élevée.
Le manche boulonné nécessite généralement un bloc de montage massif dans la guitare et est l'un des moyens de montage les moins sûrs. Il est sujet à une mauvaise jonction vibrationnelle.
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Colles
La fragilité / flexibilité et l'adhésivité / glissement de la colle ont un effet sur le son d'un instrument.
Les nouveaux époxydes sont excellents dans l'ensemble, sauf dans le domaine de la réparation.
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Finitions
La flexibilité d'une finition sur une guitare, bien qu'elle ne soit pas aussi influente que le vernis à l'huile ou à l'alcool sur un instrument à archet, est toujours importante.
Il est particulièrement important de savoir si l'intérieur de l'instrument est fini ou non.
Les finitions les plus courantes sont la gomme laque, la nitrocellulose ou la laque acrilyque et le polyuréthane.
Les vernis à l'huile ne sèchent pas correctement sur la palissandre brésilienne, ....
Finir l'intérieur d'une guitare peut augmenter le volume et les aigus.
Traditionnellement, les guitares fines avaient leurs intérieurs finis en verre lisse avec des grattoirs d'armoire "