Instrument de substitution de la contrebasse au même titre que la contrebassine, elle deboule début de siècle à Cuba : une caisse a savon , des ressorts d'horloge ou autres lamelles métaliques 2,4,8 autant qu'on veut de notes... plaqués par une barre vissée sur la caisse et vibrants (comme la règle sur la table d'école...) on accorde le bouzin en jouant sur les longueurs de lamelles dépassant de la barre de serrage.
C'est donc un lamellophone au même titre que la (ou le?) sanza , le piano à pouces africain mais beaucoup plus gros....
Pratiqué dans les minis orchestres de Son Cubano "sans moyens" jusqu’à nos jours elle a émigrée en Jamaïque pour se rependre dans les trios et quatuor de Mento (répertoire Calypso)
Il existe des versions contemporaines livrés par les fabricants de Cajon onéreuses mais très efficaces notamment la
Shlagwerk dont quelques chanceux niçois ont pu gouter les infrabasses de la mort, car j'ai acheté jadis cette chouette chose ...ça me remplis de bonheur d'en jouer mais je ne peux pas me multiplier et elle prends un peu la poussière....