Ah James ! Je suis un peu déçue de lire que 10 pages de témoignages et d'encouragements n'aient pas suffi à t'insuffler une vraie détermination, celle qui est nécessaire, comme si bien décrite juste au-dessus.
Oui, "un peu" déçue parce que je me doutais bien que tu n'y étais pas arrivé.
La fierté d'avoir réussi t'aurais poussé depuis longtemps à venir nous annoncer la bonne nouvelle, n'est-ce pas ?
Moi aussi j'ai eu ma période cigarettes. Dès l'âge de 15 ans.
J'arrivais à stopper net et facilement chaque fois que j'apprenais être enceinte (enfin... les deux premières fois). Je crois qu'il n'y a pas meilleure motivation, faut dire.
(fais un enfant à ta femme, si ça peut aider, une grossesse nerveuse, hihi !)
Puis... je reprenais de plus belle.
Et un jour, j'ai senti que je me faisais du mal (tachycardie, légers essoufflements),
et j'ai détesté sentir mauvais (haleine, cheveux et vêtements),
et j'ai trouvé que c'était pas la classe du tout, une femme qui clope.
Être esclave d'une clope qui te commande de sortir de chez toi en soirėe pour aller au café du coin acheter un paquet "de secours", je trouvais ça... pitoyable.
C'est alors que j'ai arrêté. Du jour au lendemain. Parce que je l'avais décidé ET annoncé à mon entourage. Je me devais de tenir parole. Une histoire d'estime de soi, aussi, de fierté personnelle.
Et je n'ai plus retouché de cigarette de ma vie... j'avais 26 ans.
Se remplir d'air, de lumière et de soleil à chaque sensation de manque, apporte des bienfaits supplémentaires, mais j'ai jamais vraiment aimé l'effort physique, la pratique d'un sport.
Moi, c'est la lecture et la mėditation sur le sens de la vie qui m'ont aidée à réaliser l'importance de respecter son corps, si merveilleusement bien conçu.
Il n'est pas une poubelle. C'est comme un moyen de transport que l'on doit veiller à garder en bon état, de sorte qu'il nous emmène le plus loin possible sans tomber en panne.
Tu sauras, toi aussi, trouver la motivation qui te poussera à l'action.
Alors oui, moi aussi j'ai trouvé que tu manquais de conviction intime.
Et non, je ne crois pas que tu aies besoin de 10 pages supplémentaires sur ce fil.
Tu dois juste le vouloir vraiment.
Une petite astuce ?
Peut-être de te fixer l'objectif que revenir ici chaque lundi, pour symboliquement "cocher" une semaine d'arrêt... de 7 jours en 7 jours... jusqu'à ce que la période "critique" soit derrière toi ?
Et tenir bon jusqu'au ukulele Hooley, sinon attends-toi à c'que je te mette une claque quand je te verrai
Je préférerais que tu me dises :
le 1er janvier 2018, j'ai écrasé ma derniere cigarette !
Allez, sois dėter, comme disent les djeuns.