je ne vois pas en quoi l'interdiction d'exporter des instruments fabriqués avec du palissandre de Rio dans les années 20, protège le palissandre de Rio qui pousse dans les forêts d'aujourd'hui.
C'est parce que tu n'as pas l'âme d'un braconnier.
Lui comprend parfaitement en quoi ça l'empêche de faire son trafic.
Que la loi empêche aujourd'hui l'abattage et le commerce d'essences devenues rare, pas de problème, ça me semble logique, mais empêcher le commerce des bois abattus et manufacturés il y a 100 ans n'a pour moi aucun sens. Allez hop je retourne sur la baie
Le but de cette interdiction, c'est que si l'on ne peut pas identifier clairement d'où vient l'espèce protégée (ou son "produit", comme l'ivoire), alors on ne peut pas faire commerce de l'espèce protégée.
Cela empêche que des braconniers fassent passer des produits obtenus
après l'inscription de l'espèce protégée pour des bois provenant d'arbres abattus il y a 100 ans, justement.
Mais à partir du moment où tu peux clairement établir que la provenance est ancienne, pas de souci.
(Sauf que l'obtention du "passeport CITES" -
en quelque sorte- est plus compliquée que la vente dans le pays où se trouve l'instrument, car alors pas besoin de passeport. Du coup on comprend que les Américains ne souhaitent pas s'embêter à envoyer leurs produits en Europe quand ils disposent de la clientèle en local).
Sauf que, donc, de nouvelles dérogations sont apparues. Cela résulte de la garantie que la communauté internationale a pu obtenir sur la provenance des bois utilisés dans la fabrication d'instruments, qui est contrôlée en amont.