@Macoco Junior Chanson de Cabrel que beaucoup vont découvrir
Nos visages disent nos paysages, nos yeux plissés de toujours regarder loin
Après la poussière, après les herbes sauvages, après ces rivières devenues des chemins
L'air sec contre nos lèvres, un bâton, quatre chèvres, et voilà d'où l'on vient
On est vides dedans comme des fantômes, on est sales dehors comme des épouvantails
Pour que nos enfants un jour deviennent des hommes
On est venus entassés comme du bétail, vous n'avez rien à craindre, on ne vient pas pour se plaindre, c'est tout sauf un détail
Ouvrez haut, ouvrez vos bras, ouvrez vos barrières
Ouvrez vos cœurs, ouvrez vos yeux, ouvrez
Nous sommes en chemin, ouvrez haut, rien n'empêche la misère, de traverser la terre, on arrive demain
On a marché aux seules lueurs de la lune, traversé des mers, longé des ravins
Y'a bien quelque part un brin de bonne fortune
Comme c'est marqué dans les lignes de nos mains
On se dit que peut-être, ailleurs, un jour, renaître
Il suffirait d'un rien