Le mois des voyages se termine, voici donc notre dernière étape de notre voyage dans l’archipel de la société. ..
Après Tahiti, Moorea, Huahine, Raiatea, je vous propose d’aborder « la perle du Pacifique » : BORA BORA.
Vu d’avion, l’île haute et son lagon apparaît comme l’image du paradis sur terre.
C’est un choc, et j’ai toujours cette vision en tête depuis 20 ans.
J’ai vécu dans la petite pension d’un pêcheur, au bord de l’eau dans une paillote rectangulaire en feuilles de pandanus, comme un robinson. Mon fils de 2 ans vivait cul nu du matin au soir et copinait avec la fille du pêcheur, pas beaucoup plus habillée. Nous passions notre temps dans l’eau cristalline découvrant ce jardin de corail aux poissons multicolores.
Régulièrement, Nono, le pêcheur, nous emmenait faire un grand tour de pirogue à balancier.
Le matin : Plongée dans le bleu avec les raies mantas. Impressionnant ! Nono allait nous chercher des moules géantes. En naviguant, il nous montrait au passage des tortues, des raies léopard, des raies aigle …
Il emmenait tout ce qu’il faut et le midi on mangeait sur un motu. Que des produits locaux posés sur de grandes feuilles de cocotier. Poisson cru dans du jus de coco, poé fait avec le fruit du uru, l’arbre à pain. Viande (cochon ?) cuit à l’étouffée dans le four polynésien. Les fruits : Ananas, petites bananes du coin….
C’était bon !
J’ai mangé jusqu’aux dents du fond !
Au retour en pirogue, Nono sortait son ukulélé pour nous chanter une chanson sur Bora Bora…
Cette île m’a ensorcelé et je crois qu’en restant j’aurais pu devenir un gentil sauvage cultivant un petit jardin vivrier et passant beaucoup de temps dans l’eau avec les poissons.
Paul Emile Victor, l’explorateur de l’Antarctique a bien fini sa vie sur un motu à Bora Bora!
Le bonheur ne tient pas dans une malle Vuitton.
Une petite place sur la pirogue ?
BORA BORA TO’U AI’A