Salut les gars.
Comme je le dis réguliérement, les formats Ténor et plus, ce n'est pas mon monde.
Mais là, je lis des trucs,
qui s'appliquent aussi pour les autres formats.
Alors, et bien sûr, ces quelques mots ne valent pas plus que cela,
et tout cela ne vaut en rien comme régle.
Voilà ma façon de voir le truc:
Un ukulélé, ce n'est pas: 1 truc + 1 truc + 1 autre = ça.
Nan, nan.
C'est une chaîne, et cela peut aller trés loin.
Le rendu sonore, la projection, la puissance, le sustain:
La nature de la table ne fait pas tout.
La longueur du manche, le diapason, pas plus.
Les épaisseur de bois, le nombre, la position et le travail de formes des barrages.
Le Ø du soundhole et sa position.
La hauteur des éclisses, l'épaisseur du dos et encore un fois, les barrages.
Tout est lié.
Ensuite, le diapason, la jonction (donc la longueur libre du manche),
mais aussi la densité du bois (trés important pour le sustain),
stringer ou trussrod, la nature et l'épaisseur de touche (l'ébene apporte un peu plus de sustain quand l'épaisseur
est en adéquation avec sa densité et rigidité - qui varient trés sensiblement d'une planchette à une autre),
le bon choix de l'épaisseur de la tête (selon la densité du bois utilisé) apporte également du sustain.
Le placement du chevalet sur la table par rapport à la plus grande largeur vibrante (donc, le dessin de l'outline de table),
ça aussi, vachement important, mais ça détermine aussi le nombre et la position des barrages (on y revient),
donc, l'épaisseur de la table, la dimension du patch de renfort de chevalet...
A mon sens, dans ces formats,
les variations des longueurs de manche, les liaisons 13 ou 14é frette,
plus que d'influencer le rendu sonore,
sont là pour apporter des réponses à des façons de jouer, des styles de jeux, des tenues du uke différentes.
Et aussi pour proposer sur une même base de caisse des modéles supplémentaires.
Aprés, il faudra quand même avoir la capacité de savoir ce que l'on veut vraiment...
De l'aspirine ?