T'as lu le dernier Houellebecq ?

[Domiuke]

Cher Mr Prof,
je prend en considération vos propos, du moins j'essais! je me procure un dictionnaire et je reprend contact avec vous aux alentours du mois de juillet.
recevez mes salutations respectueuses
Paquito, un admirateur!

Non non Paquito tu n'es pas seul, si tu trouves des bons cours par correspondance, indique les moi ça m'interesse parce que malheureusement je n'ai pas tout compris,mais je me porte bien quand même

[Luke-O]

/mode critique littéraire et pénible ON
Arrêtez moi si je dis une bêtise.

Le propre d'un bon livre, n'est-ce pas qu'on y trouve un peu ce que l'on souhaite? Ou parfois, ce que l'on ne souhaite pas? Comme un miroir de nos (un nos impersonnel) propres hantises.
Je trouve chez cet auteur la parfaite illustration d'un style post-moderne où le langage n'a plus de valeur.
Par exemple, dans le bouquin en question. A un moment, l'université est fermée. On ne sait pas pourquoi. Je ne crois vraiment pas que cette péripétie soit du au hasard.
Dans le livre "la condition post-moderne", J.F Lyotard à la section 3 donne des exemples de fait de langage. Le premier est "l'université est malade". C'est énoncé dénotatif, le second "l'université est ouverte", performatif et le dernier "donnez des moyens à l'université" prescriptifs. Au vu du travail sur la langue de Houellebecq, son écriture plate, la juxtaposition incohérente de propositions qui ne se hiérarchisent pas, au vu enfin que la condition post-moderne se définie notamment par la fin des grands récits, il me semble que l'auteur dit cette condition.
Le reste, c'est le contexte dystopique (une utopie qui craint du boudin).

N.B je n'ai pas écouté ses interviews et je prends toujours avec des pincettes ce que déclare un artiste à propos de son œuvre. Il y a toujours beaucoup de posture dedans. Encore plus avec le personnage marketing qu'est ce monsieur.

C'est bien d'utiliser un métalangage pompeux, encore faut-il maîtriser un minimum l'orthographe pour rester crédible.

[Paquito s]

O-luke je t'aime!

[Georges]

O-luke je t'aime!

Est moi tu même oh si

[Paquito s]

bien sur, encore plus depuis ce nouvel avatar!

[MrProf]

C'est bien d'utiliser un métalangage pompeux, encore faut-il maîtriser un minimum l'orthographe pour rester crédible.

Je sais, ce point là il craint.
Désolé pour le métalangage et les pompes (je n'en ferais plus qu'en majeur et mineur).

[Olive Thom]

Je sais, ce point là il craint.
Désolé pour le métalangage et les pompes (je n'en ferais plus qu'en majeur et mineur).

Adroitement répondu. 

[Valéry]

Je sais, ce point là il craint.
Désolé pour le métalangage et les pompes (je n'en ferais plus qu'en majeur et mineur).

Tu n'as pas à t'excuser, tu avais prévenu ":/mode critique littéraire et pénible ON"
mais Luke n'a pas précisé qu'il était en ":/mode mauvaise foi ON" car il ne connait QUE ce mode là...

[Georges]

Bon moi je ne vais pas lire ce livre car j'ai un Ken Follet de 1300 pages qui m'attend et le dernier Blake et Mortimer que m'ont offert mes enfants pour Noël (ça c'est bien car il y a des images, le texte est dans les bulles .....)

[Luke-O]

mais Luke n'a pas mis le ":/mode mauvaise foi ON" car il ne connait QUE ce mode là...

Moi ? De mauvaise foi ? C'est bien la première fois qu'on me dit ça.


Non mais ce n'était pas de la mauvaise foi, je lis un truc élaboré mais qui m'a l'air bien pompé dans un ouvrage, en me disant, tiens, un peu de pinaillage érudit dans ce fil sucré, et je tombe sur de grosses fautes qui me piquent les yeux.
Alors, je me marre. L'orthographe est le premier maillon de la chaîne syntagmatique, comment accéder au sens si on ne le maîtrise pas ? Donc cela rend caduque toute la démonstration qui l'entoure et renforce le sentiment de pompage.

Attention, je ne jette pas la pierre aux nuls en orthographe, juste aux emphatiques moralisants.

[Georges]

Merci Luke, je sais que tu as pensé à moi.....

[Luke-O]

Merci Luke, je sais que tu as pensé à moi.....

Vrai, et après j'ai tiré la chasse.

[Georges]

Vrai, et après j'ai tiré la chasse.

Comment dire: j'ai un plaisir à te tende la bâton....

[Jupiler]

Comment dire: j'ai un plaisir à te tende la bâton....

Visiblement c'est un baton merdeux...

[Georges]

Visiblement c'est un baton merdeux...

À la finesse d'analyse psychologique, bravo pour ce jeu de mot d'une grande subtilité