pour ceux qui l'ont raté : un bonhomme marionnette-avec-des-fils vit dans un Paris sombre et triste (Paris, quoi) ; il prend le métro rempli de gugusses encore plus sombres que lui et aussi avec des fils-marionnettes (comment on entre dans un métro souterrain avec des fils de marionnettes, je vous le demande un peu... ils doivent se coincer sous la voute, non ?). Ya des méchants policiers et controleurs partout qui font rien qu'à regarder.
Pis vlan, à un arrêt, vlatipa que sur le quai une jolie fille en couleur joue de l'ukulele ; not 'héros (enfin, celui du film) est herberlué, il veut sortir du wagon, ses ficelles restent coincées dans les portes - merci de ne pas gêner la manoeuvre des portes - et vlatipa quil les coupe !! normalement, en brave marionnette à fils, il devrait tomber par terre.... ben non, la musique de la fille en couleur qui joue de l'ukulele (ou la grosse ficelle du scénario) le maintient debout. Il rejoint les spectateurs attroupés autour de la fille etc etc, les méchants de surveillance appellent d'autres méchants à matraque, mais quand ceux là arrivent, yaplu que des ficelles coupées sur le quai.
Not'héros a empoigné la fille etc etc et, à la tête des quidams qui ont renoncé à prendre le métro, déboule hors de la station, dans un coin de Paris qui ressemble à Paris comme même le chef décorateur d'Amélie Poulain n'a pas osé le caricaturer.
Bon, vous aurez compris que j'ai pas tant aimé que ça, d'autant qu'on est sur un forum d'ukulele et que la musique c'est du pseudo piano mécanique -même quand la fille-en-couleur-et court-vêtue fait mine de jouer de l'ukulele, adonc not'petite guitare de clown a encore de beau jour comme accessoire kitsch-et-branché.
Et même sans ça je trouve l'ensemble un peu niais, mais bon je devais être de mauvais poil jour d'hui, bissextilie oblige