Vraiment super propre, je suis admiratif
Merci pour les photos 
Merci Raphaël. Je vais tout de même tempérer ton enthousiasme.
Je suis content du résultat du fond et des éclisses car rien n’était gagné. La restauration est toujours soumise à des dilemmes. En l’occurrence, défaire/refaire l’existant.
Je mets un point d’honneur à respecter au maximum la vie de l’instrument (d’où le fait de ne pas utiliser de gomme laque de peur de me retrouver avec un miroir sur un vieux coucou

), la lutherie initiale, le choix des matériaux, etc…
Concernant la table, je suis mitigé. Elle a été réparée mais le chevalet est resté en place et la touche mordant sur la table sont autant d’obstacles qui raccourcissent les gestes au moment de la finition. N’étant visiblement pas le premier à avoir réparé cet instrument, les imperfections aux abords du chevalet et de la touche sont très difficiles à gérer mais j’ai fini par les accepter.
J’ai repris l’astuce de Bernie avec de la craie pour les chevilles. En fait j’ai utilisé du blanc de Meudon (comme la craie c’est un calcaire en poudre très fine) appliqué très finement au pinceau sur les zones de friction et ça a marché parfaitement. Merci Bernie.
Je suis tout de même rassuré car ce ukulele sonne et c’est un réel plaisir de le jouer
