Ah, je voulais apporter ma petite contribution poétique suite au bel l'envoi de LUNE, à propos de notre vagabond des Ardennes.
Il y a qqs mois un librairie m'a proposé un intervention dans le cadre d'une semaine G. Perec. Voici donc (mais point de gazon, de glaïeuls ou de cresson vert ...) :
Pionçant dans un vallon
Un coin, aux pins d'azur, un ru y va musant
Attachant sans raison aux pâturins un rayon
d'or. Du grand mont tout là-haut Apollon brillant
Va : un vallon tout moussant d'un halo
Un fantassin, gobant l'air, sans shako
Cou gisant sur un tapis, joncs buissonnants, froids
Dormant sur pâturin, gisant sous l'azur
Blanc sur son lit cobalt, un jour s'y abaissant.
Godillots posant sur un buisson d'iris
Dormant, souriant ainsi qu'un bambin souffrant
Il fait frais : Gaïa, il lui faut du roulis !
Nul parfum titillant son olfaction
Il gît dans un chaud rayon
Un bras sur son thorax
Confiant : un duo carmin ouvrant son flanc loyal
Bon je sais, pas de uke, ni rime (ni raison) bref qu'est-ce ça fout là ?
Mais y'a des p'tit's fleurs !